Shaanxi KQ-200
Les abords du littoral chinois sont devenus depuis le début des années 2010 le théâtre d’une intense activité militaire navale. Les grandes puissances occidentales (États-Unis, France, et Grande Bretagne) n’hésitent désormais plus à y patrouiller afin de garantir une forme de stabilité auprès de leurs alliés dans cette région du globe. En face Pékin entend bien conserver son pré carré et y emploie tous les moyens, y compris aériens. Jadis basée sur l’emploi de grands amphibies et hydravions et la patrouille maritime chinoise se déploie de plus en plus à bord d’avions plus conventionnels. Le dernier en date, sans doute un des plus étonnants et mystérieux, est le Shaanxi KQ-200. L’aviation chinoise contemporaine est aussi nébuleuse et complexe à appréhender que son homologue soviétique des