Dorand AR
Les deux premières années de la Première Guerre mondiale amenèrent un constat amer aux états-majors britanniques et français : les avions civils ne font pas toujours de bons avions militaires. Si cela se vérifiait évidemment dans les bombardiers et les chasseurs, les avions de reconnaissance n’étaient pas en reste. Observer et surveiller les champs de batailles ou les mouvement de troupes allemandes et austro-hongroises nécessitaient des machines spécialement conçus comme telles. Et l’un des résultats les plus réussis de ce constat fut français : le Dorand AR. Début 1916 deux officiers français, le colonel Émile Dorand et son adjoint le capitaine Georges Lepère, sont à la tête de la toute nouvelle Section Technique de l’Aéronautique, ou STAé. À eux de penser l’aviation militaire de guerre