Amiot AAC-1 Toucan
Durant l’Occupation l’armée allemande eut massivement recours à l’outil industriel français afin de combler ses manques. Pour les nazis il fallait que chaque territoire placé sous le joug du Reich puisse participer à l’effort de guerre contre les forces anglo-américaines et soviétiques. La puissante industrie aéronautique française n’y fit pas exception et c’est ainsi que des milliers d’avions de Luftwaffe furent en fait assemblés dans l’Hexagone. L’un des exemples les plus frappant fut le trimoteur de transport tactique Junkers Ju 52/3Mg. Après-guerre sa production fut relancée sous la désignation d’Amiot AAC-1 Toucan. Au lendemain de la Libération plusieurs avionneurs français furent nationalisés, souvent en raison d’une trop grande proximité de leurs dirigeants avec les forces allemandes. Le constructeur Amiot n’y fit pas exception. Dans le