Processus
- Alors que le moteur est à 55% de sa puissance, le pilote procède aux contrôles avant décollage. Les réacteurs sont inclinés à 10° pour un décollage court (STO, short take-off) à partir d’une piste sommaire.
- Le pilote met plein gaz, relâche les freins et roule. Les décollages avec chargement de combat peuvent être effectués sur moins de 300 mètres.
- Quand l’avion atteint la vitesse de 150 km/h, les réacteurs sont inclinés à 55° et leur soufflage agit sur les hypersustentateurs. La combinaison de la portance verticale de la voilure et des jets des réacteurs soulève l’avion.
- Dès que le Harrier quitte le sol, le pilote actionne le manche pour contrôler la déflexion des jets des réacteurs. Ces jets sont placés sur le nez et la queue de l’appareil et aux extrémités de la voilure.
- Le Harrier passe progressivement au vol horizontal. Tandis que les tuyères dirigent leur poussée vers l’arrière, les dispositifs hypersustentateurs s’escamotent.
- Une fois en vol, le Harrier se comporte comme n’importe quel autre chasseur ; ses dimensions réduites et son puissant moteur lui confèrent de plus une manœuvrabilité exceptionnelle.
Effet de sol
Quand l’avion évolue à vitesse très réduite, une voilure normale est insuffisante pour la portance, aussi la stabilité de l’avion est assurée par la déflexion de jets d’air comprimé. Les gaz chauds émis par les tuyères pour la poussée vectorielle rencontrent le sol et rebondissent sur la surface interne de la voilure. Ce système permet d’augmenter fortement la charge utile.
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