Les installations de radar utilisées en 1940 ne présentaient pas d’énormes performances mais permirent une détection suffisamment avancée des raids ennemis pour pouvoir en organiser l’interception dans la plupart des cas.
Sous le nom de Chain Home, des antennes de détection avaient été construites le long des côtes sud et est de Grande-Bretagne. Des groupes de 3 à 8 hautes tours de bois interconnectées supportaient les antennes du système. Quand les opérateurs détectaient une activité aérienne suspecte, ils transmettaient l’information par téléphone à Stanmore, à la salle d’opération principale du Fighter Command, qui la traitait.
Pour la détection des cibles volant à basse altitude, une seconde série de stations radar avait été mise en place sous le nom code de Chain Home Low (ou Type 2). Il fallait voler sous les 500 pieds d’altitude (+- 165 m) pour échapper à la détection par ces équipements.
Des moyens plus artisanaux ont également été employés pour détecter l’approche de formations ennemies. Outre les appareils optiques, jumelles et autres, des systèmes d’amplification acoustique ont été construits, quelquefois même fixes (tant il existait la certitude que l’ennemi viendrait de telle direction).
Si ce dernier système était capable de prévenir de l’arrivée d’une formation même par nuit noire ou ciel couvert, il n’était pas en mesure de donner la moindre indication sur le nombre ni même le modèle des appareils entendus.
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