[pull_quote_center]Que vous avez de grandes oreilles ! C’est pour mieux vous entendre mon enfant ![/pull_quote_center]
Au fil des âges, les stratégies, le matériel, les armements ont évolué de façon considérable. Jusqu’à l’arrivée de l’artillerie, le plus souvent, une armée était une combinaison de cavaliers et d’hommes à pied dont les deux camps se tenaient à portée de vue l’un de l’autre, quand ce n’était pas directement au contact. A l’exception du recours à la poliorcétique, c’est-à-dire aux techniques de siège, jusqu’au 19ème siècle, la grande majorité des batailles était de courte durée (quelques heures) et se déroulait uniquement en journée. En règle générale, les deux parties se battent à un endroit choisi dont la ligne de front se limitait à quelques centaines de mètres (Crécy-1346, Azincourt-1415) voire quelques kilomètres au maximum (Waterloo-1815, Solferino-1859).
L’évolution des technologies, des tactiques militaires et du matériel permettait d’accélérer le mouvement des troupes, le déplacement de l’artillerie, d’accentuer les tirs lointains et de surprendre l’ennemi. Ces nouvelles normes nécessitèrent forcément la mise en œuvre de systèmes d’identification ou de localisation de l’adversaire permettant aux différents échelons de commandement, des prises décisions plus rapides.
Dès le début du 20ème siècle, les premiers aéronefs apporteront une nouvelle dimension. D’abord utilisée de façon passive au service de la reconnaissance et de l’artillerie, l’aviation démontra rapidement de grandes capacités d’action et de pénétration. Cette nouvelle arme connaîtra un développement exponentiel durant la première guerre mondiale dans les missions de chasse ou de bombardement et très vite, les états-majors s’adaptèrent aux nouvelles normes de la guerre moderne.
Jusqu’à l’arrivée des premiers radars et durant plusieurs décennies, la détection acoustique sera donc le seul moyen d’identification à longue distance utilisé par les armées afin de déterminer l’origine d’un tir d’artillerie ou de prévenir l’approche d’aéronefs et d’en estimer la direction. C’était une évidence, avec la maîtrise de l’air, l’ennemi pouvait déboucher de partout et frapper à toute heure du jour ou de la nuit.
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