Née le dans le Kansas le 24 juillet 1897, élevée par des grands-parents anti-conformistes, Amelia Earhart deviendra vite une meneuse, ayant peu froid aux yeux, un peu garçon manqué.
A l’âge de 10 ans, elle voit pour la première fois un avion voler. Sa réaction fut « C’était une chose faite de bois et de fil de fer rouillé et vraiment sans intérêt ». Peu intéressée pour l’aviation, elle devient infirmière dans un hôpital militaire.
Les débuts d’un rêve
10 ans après, elle assiste à un meeting aérien. Elle en reste abasourdie et décide de faire un baptême de l’air au dessus de Los Angeles. Elle connaît alors sa vraie vocation.
Après avoir obtenu son brevet de pilote, elle prend son envol dans le cadeau de sa mère : un Kinner Canari. Quelques accidents plus tard, elle bat en 1922 le record d’altitude à 14 000 pieds.
Passionnée, elle s’active dans une association à Boston pour promouvoir l’aéronautique et en particulier l’aéronautique féminin. Cela lui permet d’être de plus en plus populaire dans les journaux qui la considèrent comme la meilleure femme pilote des Etats-Unis.
Premiers exploits
« Cela vous dirait-il d’être la première femme à traverser l’Atlantique en avion ? ». Cette question a été posée par le capitaine Railey un 27 avril 1926 à Amelia. En effet, l’éditeur George Palmer Putnam cherchait une femme pour cet exploit.Hésitante, elle finit par accepter et prend place à bord du Fokker « Friendship » qui part de Boston pour atteindre le Pays de Galles.
Après 20 h 40 minutes de vol, Amélia Earhart devient la première femme à traverser l’Atlantique. Elle est acclamée par tout le monde et est même surnommée « Lady Lindy », ce par la ressemblance avec Lindbergh. Mais elle refuse tous ces honneurs. En effet, lors de ce voyage elle est une simple passagère et tient seulement le carnet de bord. Elle se demande alors pourquoi elle ne devrait pas essayer seule.
Seule mais accompagnée, en 1931, elle épouse George Palmer Putnam. Ils préparent sa traversée de l’Atlantique en solitaire. À la fin de son exploit, elle atterrit dans un champ au petit matin après avoir été confrontée à : une panne d’altimètre en pleine nuit, deux tempêtes, du givre alourdissant l’appareil et un manque de carburant.
Elle croise un paysan à qui elle demande où elle était : dans le nord de l’Irlande. Elle devient alors en 1932 la première femme à avoir traversé l’Atlantique en 14 h 56, mais aussi la première personne à le faire deux fois. « Je veux aller plus loin »
En tout dans sa vie, elle a réalisé 10 exploits dont 5 en étant la première femme et 5 en étant la première personne. Cette popularité et cet esprit de pionnier permet d’ouvrir les voies de toutes les carrières aux femmes, même la femme du Président Roosevelt à qui elle donne des cours de pilotage !
De plus en plus loin
Le dernier pari fou d’Amelia est de réaliser le premier tour du monde féminin : 46 000 kilomètres. A bord d’un Lockeed 10A, le 17 mars 1937, elle décolle d’Oakland mais l’avion s’écrase au décollage. Elle s’en sort indemne.
Peu raisonnée par cet incident, elle retente sa chance. Accompagnée du navigateur Frederick J.Noonan, ils survolent l’Amérique, l’Afrique, l’Asie avant de rejoindre le sud de l’Australie. A 7/10ème du voyage, le 2 juillet 1937, Amélia adresse un message à un navire situé à proximité de sa prochaine étape : l’île Howland, petite îlot de 2,62 km2 inhabitée en plein Océan Pacifique . « Nous devrions être au-dessus de vous, mais nous ne vous voyons pas. Le carburant commence à baisser… ». Puis c’est le silence radio.
Les Etats-Unis mettront en place un important dispositif de recherche, composé de 9 navires, 66 avions. Même le Président Roosevelt parcourra à les côtes de l’île. Ce dispositif s’arrêta le 18 juillet 1937. Elle fut déclarée officiellement morte en 1939.
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