En développement depuis 1941, le B-36 Peacemaker fut le premier bombardier intercontinental du monde, car il devait être capable de bombarder l’Allemagne en décollant des Etats-Unis au cas où la Grande-Bretagne aurait été envahie. Il vola pour la première fois en 1946 et fut déclaré opérationnel en 1951. Il remplaça les B-29 Superfortress au sein du Strategic Air Command comme bombardier nucléaire, les avions étant encore à l’époque les seuls vecteurs de l’arme atomique. C’est durant le début de la guerre froide, où il assurait la dissuasion nucléaire, qu’il reçut le surnom de « Peacemaker », car il ne fut jamais utilisé au combat. .
Malgré le fait que le B-36 ne fut jamais utilisé au combat et que le B-52 Stratofortress entrait bientôt en service, de nombreuses versions de cet appareil furent construites ou étudiée, comme des versions de reconnaissance et de recherches sur les radiations (NB-36) furent construites et une version de transport XC-99 fut étudiée mais finalement rejetée.
En raison de sa taille impressionnante, il était très vulnérable aux chasseurs ennemis. Pour remédier à ce problème, on étudia un projet de chasseur « parasite », qui aurait été accroché et aurait protéger le B-36. Ce chasseur était désigné XF-85 Goblin. Ce projet fut également abandonné.
Le B-36 Peacemaker était propulsé par des moteurs à pistons et ses dernières versions furent équipées de quatre réacteurs additionnels afin d’augmenter sa capacité d’emport. Une version remotorisée YB-60 avec huit réacteurs fut étudiée et abandonnée au profit du B-52 Stratofortress.
Le dernier B-36 Peacemaker fut livré en 1954 et lorsqu’il fut retiré du service en février 1959, l’US Air Force alignait déjà 500 B-52 alors que leur livraison n’avait commencé qu’en 1955. Plus de 380 B-36 furent construits pour l’U.S. Air Force.
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