Conçu à partir de l’intercepteur Yak-25 en tant qu’avion de combat polyvalent, le bombardier moyen supersonique Yak-28, mis en service en vue de remplacer l’Il-18, se caractérisait par des ailes médianes en flèche accentuée et par deux réacteurs montés dans des nacelles sous voilure.L’appareil, qui porte le nom de code OTAN de » Brewer « , effectua son vol initial en 1960 et fut utilisé au départ pour des missions de bombardement, de reconnaissance et de soutien électronique.
Cet appareil était doté d’un atterrissage monotrace dont les jambes s’escamotaient vers l’avant et vers l’arrière, et de balancines (roulettes placées aux extrémités des ailes). Le poste de pilotage était recouvert d’une verrière allongée, et le nez de l’appareil était vitré. Le radar de bombardement était abrité dans un radôme volumineux situé sous le nez de l’avion.
Conçus en tant que bombardiers supersoniques mais très rapidement surclassés, les Yak-28 « Brewer-A », « Brewer-B » et « Brewer-C » furent transformés en avions d’escorte électronique. A la fin des années soixante, le « Brewer-E », extrapolé du « Brewer-D », entra en service comme appareil de reconnaissance électronique. L’opérateur des systèmes y est installé dans une cabine vitrée logée dans le nez. Le « Brewer-E » se caractérise par des capteurs et des brouilleurs montés à l’avant de la soute à bombes. Les nacelles sous voilure, que l’on considère habituellement comme des paniers à roquettes, pourraient être en fait des lance-leurres ou des lance-fusées.
Deux autres versions du Yak-28 ont été fabriquées : une d’entraînement, le « Maestro » et une de chasse tout temps, baptisée Yak-28P, avec un radar « Skip Spin », redésignée « Firebar » et pourvue d’un fuselage long de 21,70 m.
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