Devant l’émergence de rebellion anti-colonialiste en Irak, la Grande Bretagne et la Royal Air Force en particulier prirent la décision de renforcé les positions militaires de l’Empire au Moyen Orient. Les squadrons stationnés dans la région disposaient principalement d’antiques biplans De Havilland DH-9 construits sous licence par Westland. Londres ne mit pas longtemps à réagir et commanda à ce dernier constructeur un biplan plus lourd, plus polyvalent et mieux armé.
En 1927 le Ministry of Defence émis donc la spécification F26/27 concernant un avion d’emploi général biplace capable dans un rôle second de tirer une torpille légère de 235 kg. Cet appareil devait être capable d’effectuer des missions de reconnaissance à vue (spotting), d’appui rapproché, de lutte anti-inssuréctionnel, et de liaison rapide.
Westland reprit les ailes du DH-9 et les greffa sur un fuselage nouveau, motorisé par le Bristol Jupiter VI de 420 ch. Le prototype du nouvel avion, désigné Wapiti, commença ses essais en vol au sein de l’Aircraft and Experimental Establishment. Rapidement la RAF commanda un premier lot de 25 Westland Wapiti Mk-I qui furent envoyé en Irak pour être versés au sein du Squadron 84.
Conscient de la qualité de l’appareil, le MoD commande en 1931 un second lot de 10 appareils mais cette fois-çi mû par un moteur Jupiter VI-A de 460 ch. Cette version a été dénommé Wapiti Mk-II ; cette version a été suivi rapidement par le Mk-IIA et son moteur Jupiter VIII de 550 ch construits à hauteurs de 105 exemplaire pour la RAF mais aussi pour l’exportation : Afrique du Sud, Australie, Canada et Chine. La Belgique et la Grèce évaluèrent l’avion mais sans toutefois passer de commande à Westland. La dernière version construite fut dénommé Mk-VI et servi à la transformation des pilotes. Il s’agissait d’une version dotée de doubles commandes.
L’un des hauts faits de gloire du Wapiti fut d’être le premier appareil à survoler le toit du monde, le Mont Everest en avril 1933. L’avion avait été modifié par le montage d’une cabine fermée.
Lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclata, trois squadrons de la RAF ( N°5, 27, et 60) disposaient encore de Wapiti en Inde. Ces appareils remplissaient principalement des missions d’appui rapproché au profit des troupes de Sa Majesté. La Royal Canadian Air Force employa pour sa part un squadron de Wapiti lors de l’évacuation de Dunkerque pour des missions de spotting et de lutte anti-navire grâce aux torpilles légères américaines de 210 kg. En Afrique du Sud les Wapiti servirent à la formations des futurs pilotes de Hurricanes et des observateurs d’Anson, et de Sunderland. Dans la plus part des cas les Wapiti furent remplacés par le mythique Lysander du même constructeur.
En savoir plus sur avionslegendaires.net
Subscribe to get the latest posts sent to your email.