En 1934, le ministère de l’air britannique demanda la création d’un nouvel appareil utilisable dans un rôle de soutien et de coopération au profit des troupes terrestres composé d’une excellente plate-forme d’observation et une capacité A.D.A.C. Le Lysander, dont la grande verrière valut inévitablement à l’appareil le surnom de « serre volante » répondit à cette demande.
Les deux premiers prototypes effectuèrent leur vol initial le 15 juin 1936, et le Lysander Mk I entra en service en juin 1938. La production démarra tout de suite à plein rendement et continua jusqu’en janvier 1942 avec un total de 1 652 appareils construits (dont 225 fabriqués au Canada). Le plan de voilure était doté d’un certain nombre de becs hypersustentateurs et de volets permettant une ascension rapide et lui conférant les caractéristiques A.D.A.C. sur des terrains en mauvais état. Les trains d’atterrissage principaux portaient aussi des petites ailettes dotées de points d’emport pour le transport de bombes légères et autres marchandises.
Le Lysander fut largement utilisé au début de la Seconde Guerre mondiale dans son rôle d’origine de coopération pour l’armée de terre, mais il s’avéra rapidement extrêmement vulnérable aux attaques. Malheureusement, la spécification, désuète, convenait davantage à la Première Guerre mondiale et l’appareil, bien que techniquement excellent, était trop vulnérable aux armes anti aériennes. Du coup, il fut promptement dépêché à d’autres tâches, parmi lesquelles le remorquage de cible, et les opérations d’évacuation sanitaire et de sauvetage en mer.
La version Lysander Mk III SCW gagna par la suite une réputation croustillante pour son rôle dans le transport d’agents secrets en territoire ennemi. Il est comparable sur bien des points au Fieseler Fi 156 Storch de la Luftwaffe.
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