A la fin des années cinquante, l’armée soviétique décida de concevoir un appareil pour remplacer le MiG-21 Fishbed. Le prototype désigné Ye-231 se caractérisait par une voilure à géométrie variable.
Alors que les occidentaux considéraient que ces voilures posaient trop de problèmes, le MiG-23 fut très rapidement une machine excellente dans de nombreux domaines de vol, grâce au fait que le pilote pouvait adapter facilement la voilure à toutes les situations en faisant varier la flèche de la voilure de 16° à 72°.
Les machines de présérie MiG-23S et MiG23MS « Flogger A » étaient équipées d’un turboréacteur Lyulka puis ensuite par un Toumansky R-27. Les versions suivantes MiG-23M « Flogger B » plus évoluées, furent équipées d’un moteur plus puissant, le Toumansky R-29.
Mais le succès du Mig-23, n’est pas uniquement dû à sa voilure et à son réacteur, qui lui permettait quand même d’afficher des performances impressionantes pour l’époque, et une maniabilité très bonne. En effet, le système d’arme du Mig-23 était assez perfectionné et il fut le premier appareil capable de poursuivre et d’engager des objectifs volant plus bas que lui grâce au radar multimode « High Lark ».
La version d’exportation « Flogger E » avait une éléctronique moins sophistiqué et le MiG-23BN « Flogger F » disposait du nez du chasseur MiG-27.
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