En 1941, l’Armée Impériale avait besoin d’un appareil d’entraînement avancé polyvalent. Ne pouvant solliciter les firmes habituelles aux capacités de production déjà surchargées et pour valoriser sa présence sur le continent asiatique, elle s’adressa au constructeur Mansyu pour la conception et la réalisation du futur avion. La Fabrique d’Avions du Manshukuo (Manshukoku Hikoki Seizo , en résumé fondu avec le nom propre : Manshu) produisait sous licence des Nakajima Ki. 27 Nate « Clint », Ki. 43 Hayabusa « Oscar », Ki. 84 Hayate « Frank » et avait étudié ou mis au point des prototypes et projets comme le Ki. 71 « Edna » ou le Ki. 98, intercepteur bipoutre de haute altitude à hélice arrière.
L’appareil, très inspiré du Ki. 27 Nate « Clint », fut rapidement réalisé et obtint l’agrément du haut commandement de l’armée. Il reçut la désignation de Ki. 79 ou Type 2, fut aussitôt mis en production de série et entra en service en mars 1942.
C’était un monoplan aile basse à train d’atterrissage fixe, monomoteur, qui fut décliné en quatre versions : le modèle a (Ko) entièrement métallique, monoplace, était destiné au bombardement léger ; le modèle b (Otsu), également métallique, biplace, servait à l’entraînement avancé. Le déroulement de la guerre provoquant des difficultés et des priorités dans l’approvisionnement des matériaux stratégiques comme l’alliage léger, deux autres Ki. 79 furent alors réalisés : le modèle c (Hei), monoplace identique au modèle a, mais tout en bois, de même que le modèle d (Tei), biplace semblable au b.
La production de l’appareil cessa en 1945 avec un total de 2020 exemplaires. Après la fin de la guerre, plusieurs pays utilisèrent le Ki. 79 au sein de leur force aérienne, comme la Chine, la Corée ou la Thaïlande.
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