La Marine Impériale, qui désirait renouveler le parc de ses hydravions de reconnaissance embarqués, adressa en 1932 une directive à plusieurs constructeurs. Aichi proposa son modèle AB-6 qui ne répondait pas à tous les critères souhaités, et c’est l’appareil de Kawanishi qui fut retenu. C’était un hydravion biplan monomoteur, à deux flotteurs, à structure entièrement métallique entoilée et il emportait trois hommes d’équipage.
Le premier vol eut lieu le 6 février 1933 et l’appareil fut agréé par le haut commandement en mai 1934 sous la désignation de E7K-1 ou Type 94 (pour 1934) modèle 1 ; la production commença quelques mois plus tard. La motorisation était constituée d’un Hiro type 91, douze cylindres W refroidi par liquide qui développait 750 Ch. Les performances étaient modestes et le constructeur étudia une version plus puissante. Celle-ci vola pour la première fois en août 1938, à l’arrêt de la production du E7K-1, et prit la suite sur les chaînes de montage sous la désignation de E7K-2 ou Type 94 modèle 2 (code allié Alf).
Le moteur était cette fois un Mitsubishi Zuisei 11 radial à 14 cylindres refroidi par air qui délivrait une puissance de 870 Ch. Les performances s’en trouvèrent améliorées et le nouvel engin fut embarqué sur de nombreuses unités : 2 ravitailleurs et plus de 15 croiseurs, ou il effectua parfaitement sa mission sans la moindre histoire.
Au début de la guerre du Pacifique, le E7K-1, qui servait depuis 1935, fut relégué à des usages secondaires, loin du front ; en revanche le E7K-2 continua d’exercer sa fonction en première ligne jusqu’à 1943. Il servit encore dans les derniers mois de la guerre comme avion-suicide kamikaze.
La production de E7K se répartit comme suit : par Kawanishi, 2 prototypes (1933) et 183 E7K-1 (de 1934 à 1938), puis 1 prototype (1938) et 287 E7K-2 (de 1938 à 1941), et par Nippon Hikoki K. K. : 57 E7K-1 et 2 (de 1937 à 1939). Soit un total de 530 exemplaires.
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