Dans le but de pourvoir au remplacement des Heinkel He 45 et He 46, la firme Henschel, spécialisée depuis 1848 dans la production de locomotives, entama en 1933 l’étude du Hs 122, un monoplan parasol pourvu d’un moteur Rolls-Royce Kestrel puis d’un Siemens SAM 22B de 660 ch. La présérie de Hs 122 A-0 n’ayant pas convaincu, l’étude fut reprise sous la forme du Hs 126. La combinaison d’une cellule de Hs 122A avec un moteur Junkers Jumo 210 de 610 ch donna naissance au prototype du Hs 126 V1, qui prit l’air au cours de l’automne 1936.
Le Henschel Hs 126 se présentait comme un biplace de reconnaissance doté d’une nouvelle voilure, d’un train d’atterrissage principal cantilever et d’un poste de pilotage fermé en partie par une verrière. A cet appareil succédèrent deux machines de développement, Hs 126 V2 et V3, pourvues d’un Bramo Fafnir 323A-1 de 830 ch. Dix Hs 123A-0 de présérie furent réalisés pendant l’année 1937 (à partir du troisième prototype) avant d’être évalués par la Luftwaffe.
La première version de série, le Hs 126 A-1, reçut un moteur BMW 132 Dc de 880 ch. Les Hs 126A-1 de série entrèrent en service au sein de l’Aufklârungsgruppe 35 à l’automne 1938. Le rééquipement des formations de reconnaissance était déjà bien avancé quand éclata la Seconde Guerre mondiale. En mai 1940, chaque corps d’armée allemand disposait de sa propre escadrille de reconnaissance (Aufklârungstaffel). Les fantassins français ont vite appris à connaître cet appareil qui était surnommé « le mouchard ».
Le dérivé Hs 126 B-1 apparue au cours de l’été 1939, cette version était propulsée par 1 moteur Bramo 323A-1 ou 323A-2 développant une puissance de 900 ch, et mettait en oeuvre un équipement radio FuG 17. Le Hs 126 fut retiré progressivement des premières lignes en 1942, et céda la place au Focke-Wulf Fw 189. Sur les 600 Hs 126 construits, six furent utilisés par la Légion Condor et 16 vendus à la Grèce.
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