Mis en service en 1941, ce bombardier léger bimoteur fut construit en grand nombre jusqu’en 1944. Le DB-7 était un puissant avion d’attaque, agréable à piloter et aussi rapide que les chasseurs de son époque. Malheureusement il n’a jamais eut la notoriété qu’il méritait. C’était pourtant un avions sans défaut et polyvalent (bombardement diurne, nocturne, chasse de nuit, attaque à la torpille…). De plus il avait la réputation de ramener son équipage à la maison quel que soit son état. Ses dénominations nombreuses sont déroutantes et ont déjoué sa popularité.
La conception du Douglas Model 7B à débuté en 1936 et l’appareil pris l’air pour la première fois en octobre. Les premiers appareils sont pour l’Armée de l’air Française qui en commandent 270 exemplaires en 1939 et les désigna DB-7. Mais elle n’en recevra que 64 avant la capitulation.
Le solde de la commande française non livrée à temps (20 DB-7 et 146 DB-7B), est cédée à la Grande Bretagne qui les rebaptisent « Boston » Mk I et Mk II. Constatant que leur rayon d’action est trop court pour en faire des bombardiers de jour, elle en en converti un certain nombre en avion nocturne en le renommant « Havoc ». Les modèles suivants qui auront un meilleur rayon d’action garderont l’appellation « Boston ».
Il fut pris en compte, sous la désignation d’A-20 Havoc, par l’USAAF, à raison de 63 exemplaires pourvus de moteurs à turbocompresseurs. La première version de cette machine, l’A-20A (dépourvu de moteurs turbocompressés et construit à 143 exemplaires) a été engagée en opérations en 1941. Il sera utilisé tant en Europe que dans le Pacifique, dès l’été 1942 sur les deux fronts. Dans le Pacifique, le vol rasant des A-20 firent des ravages (signification exacte de Havoc) dans la flotte et les installations terrestres japonaises.
Plusieurs versions de cet appareil ont été produites : l’A-20B (999 exemplaires), il était armé de mitrailleuses de 12,7 mm; l’A-20C (948 exemplaires), il était capable d’emporter une torpille; l’A-20G (2.850 exemplaires), c’était un avion d’attaque au sol plus puissant avec deux mitrailleuses de 12,7 mm et quatre canons de 20 mm, d’autres versions avaient six mitrailleuses de 12,7 mm; l’A-20H (412 exemplaires), il était identique à l’ A-20G mais en plus rapide; l’A-20J (450 exemplaires) et l’A-20K (413 exemplaires).
La RAF reçu par la suite des Etats-Unis : 635 Boston Mk III (A-20C américain remotorisé), 200 Boston Mk III A (A-20C aux normes britanniques), 169 Boston Mk IV (A-20G) avec tourelle dorsale, et 90 Boston Mk V (A-20G), au nez vitré.
Enfin, les Etats-Unis cédèrent près de 3.000 Havoc de toutes versions à l’Union Soviétique, où il fut très apprécié pour sa robustesse et fut utilisé comme avion d’appui tactique et de lutte anti-navire. L’U.R.S.S. restera également le plus grand utilisateur du Havoc.
Dessiné avant la guerre, le A-20, produit à 7.478 exemplaires, commence à être remplacé en 1944 par des avions plus performants, le Douglas A-26 Invader pour l’attaque au sol et le Martin B-26 Marauder pour le bombardement tactique.
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