Dassault Aviation Super Mirage 4000

Devant l’emergence des chasseurs biréacteurs américains Grumman F-14A et Mc Donnell Douglas F-15A, et l’arrivée programmée de l’avion de combat Tornado du consortium anglo-germano-italien Panavia Dassault Aviation pris la décision de développer un chasseur biréacteur delta dérivé de son tout nouveau Mirage 2000. Le chantier de conception et de développement de l’appareil se fit sur les propres fonds de l’avionneur de Saint-Cloud. Tablant sur le marché des Mirages 2000, Dassault proposa immédiatement son nouvel avion de combat baptisé Super Mirage 4000 à l’Armée de l’Air.

L’appareil, très ambitieux dans sa conception, disposait de nombreux points commun avec le monoréacteur Mirage 2000. Tout d’abord ses deux turboréacteurs SNECMA M-53-2 dérivé de celui du 2000, son radar Thomson-CSF RDM, et ses canons de 30mm DEFA-554. Ses points commun devaient pouvoir faciliter les opérations de maintenances pour l’Armée de l’Air et les clients à l’exportation des deux chasseurs.

Le Dassault Super Mirage 4000 effectua, depuis la base d’Istres dans le sud de la France, son premier vol le 09 mars 1979 atteignant ce jour là la vitesse de Mach 1,6. Quelques jours plus tard le 11 avril l’avion atteingit la vitesse de Mach 2,2. L’avion présentait la forme générale de la famille Mirage : l’ail delta. Tout comme le Mirage 2000 le nouvel avion disposait de commandes de vols éléctriques.

Dassault proposa le Super Mirage 4000 pour les remplacement des Mirage III,Mirage 5, et des premiers Jaguars de l’Armée de l’Air. Le gouvernement Gyscard refusa cette machine. A l’exportation nulle commande ne vint non plus concernant cet avion si particulier. L’Irak préféra commander des chasseurs soviétique MiG-29 tandis que l’Arabie Saoudite s’orienta vers le Tornado.

En 1986, le défunt chasseur fut exhumé pour servir de banc d’essais concernant le programme ACX. Ce programme visait à la conception et à la construction d’un chasseur de nouvelle génération capable de rivaliser avec les meilleurs avions américains et soviétiques. Ce programme déboucha sur le Rafale. A l’heure actuelle le seul et unique exemplaire du Super Mirage 4000 visible se trouve sur le tarmac du Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget en banlieue parisienne. L’avion est présenté dans la livrée blanche des avions Dassault.