Peu avant la guerre, les Allemands mirent à l’étude plusieurs appareils d’aéronavale, types dont ils étaient assez démunis et qu’ils prévoyaient devoir utiliser sur une grande échelle dans l’avenir. Leurs plans d’expansion comportaient en effet des milliers de kilomètres de côtes à surveiller. En 1939, Arado » sortit » un hydravion, léger à flotteurs. En 1939, Arado sortit un hydravion, l’Ar 196 comme remplaçant du Heinkel He 60 comme hydravion embarqué à bord les navires de surface allemands. Ils deviendront le modèle standard dans cette fonction. Cet appareil pouvait être considéré comme le garde-côte type, et la Luftwaffe le fit construire en grande série.
L’Arado Ar 196 est certainement l’hydravion le plus connu de la Kriegsmarine et de la Luftwaffe ayant connu aussi le plus de succès. Opérant à partir des côtes ou comme équipement standard des navires de ligne allemands, il démontra son efficacité pour le combat contre le Costal Command anglais et pour la reconnaissance de haute mer à partir des navires. Il s’en prendra aussi avec succès aux sous-marins alliés. À partir de 1939, l’Ar 196 entra en action le long des côtes de la Baltique. Après quoi, il fut chargé de surveiller les côtes danoises, norvégiennes, françaises, puis celles de Grèce et d’Italie…
Élégant, fin et racé, l’Arado Ar 196 souffrait de la faiblesse de son moteur et de la pauvreté de son armement. Malgré sa légèreté obtenue grâce à une construction mixte (bois, toile et métal), il n’était pas de taille à lutter à armes égales contre les avions de reconnaissance alliés.
Les 4 prototypes virent le jour en 1938. La première version, le Ar 196-1 équipa dès 1939 les cuirassés allemands. En tout, 593 avions de ce type verront le jour, affectés en autre sur le Scharnhorst, le Gneisenau, le Bismarck, le Tirpitz et plusieurs autres navires de haute mer. Le Ar 196-3 fut la version la plus construite du Ar 196. Il entra en service en 1940 et sera également fabriqué par la France de Vichy.
Le Ar 196 connut aussi une douzaine de victoires aériennes. Finalement, les pertes encourues par cet avion le furent principalement par la forte mer à l’ancrage, ne perdant que quelques unités au combat. S’ils auraient été incapables d’affronter des chasseurs basés à terre, ils étaient par contre beaucoup plus redoutable que la plupart de ses collègues embarqués sur les navires alliés. À la fin de la guerre, cet hydravion n’intervint plus que très rarement.
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