Aérospatiale AS-350/AS-550 Ecureuil

Aux Etats-Unis au moins 25 services de police locaux utilisent des Astar tandis que certains ont été vendu après le 11 septembre 2001 aux forces fédérales pour des missions de surveillance des frontières et de contre-terrorisme. Le Department of Justice, le ministère américain de la justice, utilise également une dizaine de ces appareils destiné au soutien apporté à certaines agences fédérales comme le FBI, la DEA, ou encore l’ATF. Certaines sources racontent également que des Ecureuil civils seraient en dotation au sein de la CIA.

En France, l’AS-350B a remplacé l’Alouette II dans les rangs des Sections Aériennes de Gendarmerie pour des missions de surveillance urbaine, de soutien aux opérations routières, d’appui aux opérations judiciaires, de maintien de l’ordre, de liaisons et transport de hautes personnalités, de SAR, et pour diverses missions au profit du GIGN, le fameux Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale. Les Écureuil bleus de la gendarmerie opèrent généralement avec des sacs de flottaison, autorisant ainsi les survols maritimes. Depuis le milieu des années 2000 ils ne sont plus les principaux hélicoptères de gendarmerie, ce rôle ayant été repris par les Eurocopter EC135 et EC145 plus modernes et plus puissants.

Appareil très polyvalent, l’Ecureuil est indubitablement une des plus grandes réussites de l’industrie aéronautique française. En 1986, Aérospatiale a fait voler une version expérimentale dotée d’un rotor anticouple Fenestron similaire à celui du Dauphin. L’appareil connu sous la désignation d’AS-351 est demeuré sans suite. Dix ans plus tard, Eurocopter faisait voler l’AS-350B3, une version spécifiquement destiné à la très haute montagne, et destiné au remplacement des SA-315 Lama. Plusieurs dizaines d’appareils ont été produits sous licence au Brésil par Hélibras, une société appartenant désormais en partie à Eurocopter.

L’Écureuil a donné naissance à deux versions principales, l’Aérospatiale AS-355 Ecureuil 2 et l’Eurocopter EC130.

En outre l’appareil a été copié, hors licence, en Chine sous la désignation de Z-11 pour les besoins des forces armées et aériennes.