
Les groupes Airbus et Leonardo vont-ils devoir céder aux délires de Donald Trump ?
DEI pour «Diversité, Équité, Inclusion» sont trois lettres qui hérissent le poil de l’administration fédérale américaine actuelle. Cette semaines plusieurs entreprises françaises ont été contactées par l’ambassade des États-Unis à Paris afin de s’assurer qu’elles ne mettaient pas en œuvre de politiques de diversités contraires aux idées de Donald Trump. Les groupes Airbus et Leonardo, deux poids-lourds européens de l’aéronautique, sont fournisseurs de l’administration fédérale et des forces armées américaines et pourraient donc eux aussi se retrouver obligés de suivre les désidératas de l’autoritaire président américain. À Paris cela a vivement fait réagir le ministre de l’Économie Eric Lombard. À priori quel que soit l’orientation idéologique de chacun une telle directive de l’ambassade des États-Unis est choquante. Elle peut ne l’être que sur la forme