La rédaction d’Avions Légendaires perd un pote, un mec en or massif, un vrai passionné d’aviation. Ce jeudi 13 avril 2023 Etienne Verhellen est décédé des suites d’un incident survenu sur l’aéroport de Valencienne-Denain dans les Hauts-de-France. Etienne avait 58 ans et connaissait parfaitement la machine sur laquelle il évoluait : un biplace de voltige aérienne Yakovlev Yak-52 de facture russe. Ce soir je suis très triste.
Pilote de ligne travaillant pour British Airways, Etienne Verhellen était un pur et dur de l’aérophilie. Un passionné, un vrai, un de ceux qui sont capables de vous raconter pendant des heures tout et surtout de l’anecdotique sur leur passion. Celle d’Etienne était la nôtre, la vôtre, celle des choses de l’air. Sa passion c’était aussi son avion, pas les gros avions de ligne sur lesquels il avait fait sa carrière, non plutôt son biplace Yak-52. Le monoplace Yak-50 aussi tenait une place à part pour lui.
Belge Etienne l’était assurément, cela s’entendait parfois. Pourtant dans son cœur la France n’était jamais loin. Ce n’est pas un hasard après tout si son avion est immatriculé dans l’Hexagone.
Gentil, vraiment gentil, passionné et passionnant, toujours précis, jamais élitiste Etienne était tout cela. De temps en temps sur les réseaux sociaux il m’envoyait des messages pour me faire part des articles qu’il avait apprécié sur notre site. Il ne me parlait par contre jamais de ceux qui ne lui avaient pas plu. Car Etienne Verhellen était ainsi : l’aviation pour lui ne devait être que positive.
Et c’est pourtant bien elle qui nous l’a arraché. Etienne a été happé par l’hélice de son Yak-52 et malgré la rapidité des secours il est décédé à l’hôpital. Ses blessures étaient trop graves. Bien sûr lors de votre prochain meeting aérien si vous voyez passer un Yak-50 ou un Yak-52 au-dessus de vos têtes ayez s’il vous plait une petite pensée pour lui. Etienne ne commentait quasiment jamais sur le site pourtant c’est vraiment un pote que nous perdons.
Je dédie ces quelques lignes à l’homme qui m’a fait aimé les Yak-50 et Yak-52 et qui avant-hier me les a fait un peu détester. Ciao l’artiste, tu me manque déjà.
Photos © Etienne Verhellen.
En savoir plus sur avionslegendaires.net
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
6 Responses
Tristesse. ….
Avec tes YAK, tu égayais, à coups de fumigène, le ciel de l’aérodrome de Valenciennes.
Toujours un mot sympa….Un chic gars…
Pilote 777 en activité chez BA ,il devait partir vendredi soir pour Captown.
Cette fichue hélice en aura décidément autrement.
Etienne, tu vas nous manquer….
Bien triste. Au moins il est parti en faisant ce qu’il aimait. J’espère qu’ils pourront en dire autant lorsque mon heure viendra !
Bon vol vers les étoiles Étienne !
Lorsque ton tour viendra, pour reprendre tes mots, l’aviation canadienne perdra son meilleur vulgarisateur. Mais si possible le plus tard possible.
« Un pilote ne meurt jamais, il s’envole juste et ne revient pas. » Antoine de Saint-Exupéry
L’aviation est un monde de passionnés et de gens sérieux qui ne prennent jamais de risques inutiles (suivant l’adage « un bon pilote est un vieux pilote… »). Malheureusement, le risque zéro n’existe pas, même pour les meilleurs.
Paix à son âme.
Et sincères condoléances à sa famille et à ses amis.
RIP