Atterrissage en urgence d’un A320 irlandais suite à une collision aviaire.

Plus de peurs que de mal pour les passagers et membres d’équipage de l’avion d’Aer Lingus. Ce dimanche 1er novembre 2020 le vol commercial EI610 reliant entre eux les aéroports de Dublin et Amsterdam a été victime au décollage d’une série d’impact avec des oiseaux. L’Airbus A320-200 de la compagnie nationale irlandaise a été obligé de revenir à son point de départ pour un atterrissage d’urgence. Le péril aviaire est un phénomène pris très au sérieux par les compagnies aériennes et les exploitants de plateformes aéroportuaires.

Tout avait pourtant bien commencé pour ce vol Dublin-Amsterdam en ce dimanche de la Toussaint. L’enregistrement et l’embarquement des passagers s’étaient fait en temps et en heure. Résultat l’Airbus A320-200 immatriculé EI-DVJ s’était élancé de la piste 10/28 à 16 heures 44 comme prévu. L’atterrissage était prévu pour 19h00 à Amsterdam. Un vol régulier de 820 kilomètres que les avions de ligne mono-couloirs d’Aer Lingus réalisent fréquemment.

En pleine montée pourtant le commandant de bord a indiqué au contrôle aérien avoir subi plusieurs impacts d’oiseaux aussi bien au niveau du fuselage (et notamment du nez de l’avion) que sur le réacteur CFM-International CFM56-5B4/P numéro 2. Ne voulant prendre aucun risque le pilote a décidé de faire demi-tour et de rentrer à Dublin. Dans la cabine c’est un début d’inquiétude parmi les passagers qui ont ressenti les chocs.
Le commandant de bord les informe de la manœuvre en cours.

Sur le tarmac irlandais c’est le branle-bas-de-combat pour les équipes du secours aéroportuaire. Véhicules anti-incendies et ambulances se positionnent en bout de piste. Vingt-cinq minutes environ après son décollage le vol EI610 apparait, le train d’atterrissage est parfaitement sorti. Dans le poste de pilotage la tension est au maximum car l’A320-200 vibre. À 17 heures 10 l’avion est sur la piste, les moteurs arrêtés et les passagers prêts à être débarqués. Les soldats du feu entouraient l’avion scrutant notamment le réacteur numéro 2. L’avion était piqué d’impacts avec les volatiles, des plumes restant encore fixées au fuselage.

Passagers et bagages ont été transféré vers un autre Airbus A320-200 qui a pu décoller sans encombre de Dublin à 18 heures 39. À 20 heures 50 il se posait sur l’aéroport de la capitale néerlandaise. Tout était bien qui finissait bien pour les clients d’Aer Lingus.
L’appareil impacté par les oiseaux sera immobilisé plusieurs jours en attente d’être totalement remis en état.

Photo © Keypublishing.


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

8 Responses

  1. Bonjour,

    A partir de quelle taille d’oiseau y a t-il péril aviaire ?

    Dans ce cas d’un A320 quels seraient les oiseaux impactés ? Oies sauvages, canards sauvages ?

    1. Non les goélands, mouettes, et même les ramiers représentent déjà un danger potentiel non négligeable pour les avions de ligne.

      1. Je pensais que les réacteurs pouvaient encaisser plus gros….comme quoi.

        Effectivement dans ce cas le péril aviaire est un sérieux problème.

        Merci de votre réponse.

  2. Avec plusieurs impacts importants cela peut etre des hérons, c’est l’époque de leur migration …et je suis d’accord pour dire que moi non plus je n’aurais pas vraiment apprécié d’être dans la carlingue, mais bon, je n’aurais pas non plus aimé être un héron ! et je ne suis pas spécialement ni écolo, ni adhérent au wwf.

    1. Moi je suis militant « écolo » encarté et j’aime pas le péril aviaire. Mais je sais que quand une nuée d’oiseaux frappe un avion de ligne le plus gros risque est pour les êtres vivants se trouvant dans l’aéronef. 🙂

      1. c’est bien pour cela que je ne me suis jamais encarté nul part, comme vous dites, car je respecte tout le monde ! , les oiseaux , les humains dans le sens large, etc. Ok, j’aime pas les guèpes ! ni ce qui pique.

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