Pour ce nouveau kézako je vous propose que nous nous intéressions à un concept typiquement aéronautique : le parachute de freinage. Comme son nom l’indique ce système permet d’aider à faire ralentir un aéronef en vu de son arrêt total lors de la phase d’atterrissage. Et comme le parachute utilisé par les forces aéroportées il utilise le principe de trainée aérodynamique. Sauf que lui ne peut se déployer qu’à l’horizontal.
Bien que développé au début de l’aviation, dans les années 1910 c’est véritablement avec la Seconde Guerre mondiale et l’apparition des avions à réaction qu’il se popularisa. Le parachute de freinage fut alors pensé pour permettre aux jets, majoritairement militaires, de raccourcir leur course d’atterrissage. Avant son déploiement il est logé dans un carénage spécialement étudié et généralement situé sous l’empennage de l’avion.
Des versions de ce parachute de freinage furent adoptés par l’industrie spatiale pour permettre le ralentissement des navettes américaines et soviétiques lors de leurs phases d’atterrissage. De même le sport automobile extrême utilise aussi de tels parachutes horizontaux sur les voitures appelées dragsters et réalisant des records de vitesse sur route.
Si les parachutes de freinage sont principalement présents sur des avions de combat types chasseurs et appareils de pénétration on en rencontre aussi sur des machines plus grosses tels les bombardiers stratégiques Boeing B-52 Stratofortress voire certains avions de ligne.
On peut considérer que le parachute de freinage est l’inverse même du JATO. Par contre il est beaucoup plus répandu que ce dernier. Il n’est pas rare que les avions qui décollent à l’aide de ces moteurs fusées d’appoint atterrissent à l’aide de parachutes de freinage, à l’image du Dassault Mirage IVP.
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