Le bilan humain de l’écrasement demeure encore très incertain à l’heure où ces lignes sont écrites. Ce mercredi 2 octobre 2019 au matin un avion de collection Boeing B-17G Flying Fortress s’est écrasé lors de sa phase d’atterrissage sur un aéroport de la côte est des États-Unis. Selon la majorité des médias américains le bombardier en question serait totalement détruit, et ses occupants survivants ont été hospitalisée pour différents types de blessures tandis que deux autres ont été tués dans l’accident. Une enquête est diligentée par les agents fédéraux du NTSB.
C’est aux alentours de 10 heures du matin (en heure locale) que l’avion aurait raté son atterrissage alors qu’il opérait sur l’aéroport international de Bradley dans le Connecticut. Une des moteurs de l’avion se serait enflammé près du sol. Selon plusieurs témoins le Boeing B-17G Flying Fortress en question s’est très rapidement embrasé, dégageant un énorme panache de fumée noire. Malgré la rapidité d’intervention des équipes de secours l’avion n’a pas pu être sauvé, il a été totalement détruit dans l’accident.
Selon les premiers chiffres données par la FAA (la Federal Aviation Administration) la majorité des passagers et membres d’équipage se trouvant à bord de l’avion aurait survécu à l’accident mais seraient très grièvement blessées. Deux d’entre-elles au moins ont d’ailleurs été héliportés vers l’hôpital de Hartford tandis que les autres rejoignaient le même centre ainsi que celui de Windsor Locks par la route. Ils seraient sans doute tous entre la vie et la mort, brûlés lourdement à divers degrés.
Pourtant deux personnes se trouvant à bord de l’avion ont été annoncées comme décédées dans l’accident.
Le bombardier en question volait sous l’immatriculation civile américaine N93012. Il avait été construit en décembre 1943 et participa aux combat de la Seconde Guerre mondiale. Il réalisa principalement des raids aériens contre l’Allemagne nazie, bombardant à dix-huit reprises la ville de Berlin. Il ne demeura en unité que jusqu’en décembre 1945 totalisant 1129 heures de vol en service actif.
Dorénavant c’est aux enquêteurs fédéraux du NTSB (le National Transport Safety Board) de faire la lumière sur les causes réelles de l’accident. L’aéroport international de Bradley devrait rouvrir ses portes demain.
Photo © Wikimédia Commons.
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6 Responses
Je croyais que le B-17 Pink Lady du musée Jean-Baptiste Salis était le seul exemplaire encore en état de vol à avoir accompli des missions de guerre ?
Pink Lady est bien le seul… en Europe. De l’autre côté de l’Atlantique nord il y avait Nine-O-Nine.
Le dernier bilan que j’ai trouvé (20min.ch) fait état de 7 morts et 9 blessés entre les 13 passager de l’avion et les victimes au sol..
Condoléances aux familles…..
Oui Sincéres condoléances ! Encore un pan de l Histoire aéronautique qui disparait après le JU 52 suisse en Aout 2018…
Vu sur le site de Collins ; le 909 original a ete ferraille apres la guerre, celui-ci a ete produit apres-guerre et utilise comme attrappe-parachute et citerne volante. Ce ne serait donc pas un veteran de la guerre ?
Quelle perte énorme………Combien encore en état de vol?