Voilà un changement de raison sociale qui était attendu. Jusque là les avions de lignes courts courriers A220-100 et A220-300 était produits par la Société en Commandite Avions C-Series mais c’est désormais du passé. La société a été modifiée en Airbus Canada, marquant ainsi la participation majoritaire de l’avionneur européen au programme. Et comme son nom l’indique c’est toujours à Montréal Mirabel que se trouve la chaîne d’assemblage.
Pour mémoire cela fait environ un an et demi que les C-Series de Bombardier sont devenus des Airbus. Et pour autant jusque là la raison sociale du constructeur était encore donc SEC Avions C-Series. Il s’agissait en fait d’attendre que le montage financier entre Investissements Québec, Bombardier Aviation, et Airbus Group soit pleinement opérationnel. Désormais donc on parle d’Airbus Canada. Dans le même temps le siège de cette SEC demeure au Canada.
Pour nos lecteurs français il faut savoir que si les SEC existent en France elles sont beaucoup moins fréquentes que dans le droit québécois. C’est d’ailleurs un montage nord-américain.
Surtout cette nouvelle identité Airbus Canada permet d’asseoir les biréacteurs A220-100 et A220-300 dans la gamme de l’avionneur européen qui célèbre cette année son cinquantième anniversaire. Malgré l’immatriculation civile canadienne les avions volent actuellement sous la livrée du constructeur toulousain.
Pour mémoire ces avions sont les premières machines civiles à porter une désignation en A2 et non A3 comme les autres aéronefs de la gamme.
À quelques jours de l’ouverture de la grand-messe française de l’aéronautique et de l’espace au Bourget la naissance d’Airbus Canada n’est absolument pas anodine. L’avionneur arrive en force à son éternel concurrent Boeing. Ce dernier est actuellement encore empêtré dans le scandale des 737 Max. De son côté tout sourit (ou presque) à Airbus. Le constructeur aurait tort de ne pas en profiter.
Photo © Keypublishing.
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6 Responses
Je me pose une question concernant la production des ailes. Airbus à un problème avec l’usine anglaise (brexit et mono site de production) . Ne serait il pas dans les cartons d’en faire produire une partie pas l’usine qui fabrique celle de la série A2XX.
Comme des navires vont se libérer suite à l’arrêt de la production de l’A380 La logistique ne semble pas plus aberrante que celle qui prévalait pour ce dernier.
Quel est votre avis ?
Il y a une grande différence entre un trajet Royaume-Uni -> continent et transatlantique. Les coûts économisés par rapport au brexit serait à minima annulés. Et il y a grande chance que cela coûte plus cher.
Petite erreur dans le titre de l’article… Espérons que ce mariage de raison en devienne un d’amour avec le temps !
De quelle erreur parles tu ?
Par et non pas
Exact, bien vu