C’est la deuxième fois en moins de cinq ans qu’un avion de ce type s’écrase en Algérie. Ce mercredi 20 février 2019 un avion d’attaque au sol et de pénétration Sukhoi Su-24 appartenant à la force aérienne algérienne s’est écrasé près de la ville de Tiaret dans le nord du pays. Les deux membres d’équipages n’ont pas eu le temps de s’éjecter et sont décédés dans l’accident. Ce drame s’est déroulé à quelques heures seulement de l’accident du Mitsubishi F-2 biplace japonais.
L’avion réalisait un vol d’entraînement quand pour une raison encore inconnue il a décroché. Il volait alors à moyenne altitude au-dessus d’une zone non habitée, simulant une mission d’attaque au sol. Pour autant selon les médias algériens l’avion n’emportait ni bombe ni missile. Certaines sources parlent une fois encore du péril aviaire, c’est à dire l’absorption d’un ou plusieurs oiseaux par un ou les deux réacteurs de l’avion de facture soviétique. Pour autant aucune possibilité n’est exclue par les enquêteurs algériens.
Jusqu’à ce drame l’Algérie alignait vingt exemplaires du Sukhoi Su-24. Majoritairement utilisés pour l’attaque au sol et la pénétration à basse altitude il arrive aussi qu’ils volent comme plastrons volants pour la calibration des radars civils et militaires dans le pays. Il faut souligner qu’en Algérie cet avion n’a pas forcément bonne réputation, en raison notamment de fréquentes pannes aux niveaux de l’avionique et de l’hydraulique.
Ces vénérables biréacteurs à géométrie variable doivent être retirés du service entre la fin de cette année et le début de l’année prochaine, au profit des douze Su-34 commandés en 2016. Ils ne laisseront pas un souvenir impérissable auprès des militaires algériens.
Photo © Agence France Presse.
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Une réponse
La série noire continue. C’est bien triste. R.I.P.