Dans les combats à basse altitude, le pilote court le risque d’être touché par les défenses antiaériennes. Lorsqu’il trouve un missile sol-air sur sa trajectoire, il dispose d’à peine une fraction de seconde pour réagir avant que son avion touché ne s’écrase.Il lui faut alors soit s’éjecter, soit percuter le sol avec son appareil.
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Autrefois, lorsque les habitacles étaient à ciel ouvert, s’éjecter signifiait se lancer dans le vide tout en sachant qu’à basse altitude le parachute pouvait fort bien ne pas s’ouvrir à temps.
Envisagé dès 1918 par le colonel Holt, des projets furent étudiés plus précisément en 1939, par les allemands et les suédois.
La première expérience où l’homme remplaça le mannequin fut réalisé le 26 juin 1946 par l’anglais Bernard Lynch (en haut) qui sauta d’un Météor avec un siège construit par la firme britannique Martin-Baker. Il se trouvait à 2500 m d’altitude et volait à plus de 500 km/h.
Le premier pilote sauvé par son siège éjectable fut un suédois, victime d’une collision en vol le 30 juin 1946. Mais d’autres sources rapportent qu’en 1942, Le major Wolfgang Schenk, pilote d’essai, se serait éjecter d’un Heinkel He 280 en difficulté.
En 1954, un Westland Wyvern est victime d’un accident au moment où il décolle du porte-avions Albion de la Royal Navy. Le lieutenant Bruce McFarlane s’éjecte avec succès de son avion, alors qu’il se trouve à plus de 3 m sous l’eau.
La première éjection d’un pilote à vitesse supersonique eut lieu le 26 février 1955 sur un F-100 Super Sabre.[/two_third_last]
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