C’est un évènement, et pas uniquement dans le microcosme aéronautique. L’avion à propulsion photovoltaïque Solar Impulse a terminé tour du monde avec escale, le premier de l’histoire pour un avion dont le seul et unique carburant est l’énergie solaire. C’est aux Émirats Arabes Unis, de là où il était parti il y a un peu plus d’un an, que l’avion est venu se poser.
Il va désormais falloir tirer les enseignements technologiques mais aussi humains de ce premier tour du monde sans carburant fossile. À n’en pas douter le retour d’expérience des deux pilotes, André Borschberg et Bertrand Piccard, sera très précieux pour les ingénieurs.
Pour nombre de passionnés et de curieux c’est aussi la fin d’une belle aventure aéronautique avec un avion hors du commun. Entre le 9 mars 2015 et ce 26 juillet 2016 Solar Impulse aura donc « visité » Oman, l’Inde, la Birmanie, la Chine, le Japon, les États-Unis, l’Espagne, l’Égypte, et enfin les EAU.
Un tour du monde un peu (un tout petit peu) plus long que celui de Philéas Fogg mais émaillé de plusieurs escales techniques obligatoires. Une belle prouesse en tous cas.
Bravo aux deux aviateurs helvètes.
Photo © Agence France Presse.
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5 Responses
Superbe photo de San Francisco, une de mes villes préférées ! Bel exploit, mais on est encore loin d’applications dans le transport commercial…. mais ce sont les « fous volants » qui ont toujours fait évoluer l’aéronautique. J’ai lu quelque part que de tels avions planeurs solaires sans pilotes et volant à très haute altitude pourraient remplacer à moindre coût des satellites.
Oui j’ai lu le même genre de trucs, les médias en parlent pour notamment servir de relais pour amener le très haut débit au-dessus de zones quasi inhabitées et donc difficiles d’accès. Mais je crois qu’ils envisagent aussi le recours à des ballons stationnaires à très haute altitude. On arrête pas le progrès. 😉
Je trouve que c’est impressionnant en tant qu’exploit sportif, mais pas en tant que futur de l’aéronautique., à la limite four fournir une puissance auxiliaire, mais en tant que puissance principale, certainement pas pour des avions « normaux ». Parce-que même si on avait des très bonne cellules photovoltaïque à disposition, avec un rendement d’au moins 80% (donc 3 à 5 fois plus performantes que les cellules actuelles), on fait toujours pas voler grand chose.
Oui c’est sûr, mais nous sommes peut-être au début d’une nouvelle ère. Les 2 pilotes du solar impulse sont peut-être les Louis Blériot du 21e siècle. C’est dingue de voir qu’en 100 ans on soit passé du Blériot XI en bois, toile et moteur de 60 ch à l’A380, un immeuble volant de 500 tonnes, 850 passagers et filant a 950 km/h. Certes à travers le solar impulse on ne verra pas de performances extraordinaire mais ce n’est pas un prototype, juste un démonstrateur technologique. Qui sait ce que l’aéronautique nous réserve dans le siècle à venir. L’aviation nous étonnera toujours.
Exploit sportif pour les 2 pilotes
Comme 1ère alternative à l’énergie fossile et surtout à la non production de CO2, je verrai bien l’hydrogène car la résolution du pb de stockage est plus proche que l’électricité à 100% d’autant plus que le rapport énergie stockée / volume et masse occupés est proche du kérosène
Le 100% électrique sera envisageable quand on aura résolu ce même rapport énergie stockée / volume et masse pour cette énergie, peut-être un stockage à base de condensateurs ?