L’appui aérien, une des clefs de la libération de Falloujah

Alors que les caméras de télé du monde entier ont présenté (à juste titre) les camions et blindés de l’armée irakienne pénétrant dans la ville de Fallujah, il ne faut pas pour autant minimiser l’action aérienne dans cette grande victoire. Car sans les avions de la coalition internationale et les hélicoptères de l’aviation irakienne, jamais les troupes au sol n’auraient pu entamer la libération de la ville, devenue au fil des mois un des sanctuaires djihadistes en Irak. Une victoire où les Alliés ont largement apporté leur pierre à l’édifice.

Car depuis plusieurs semaines, dans la plus totale indifférence médiatique internationale, les pilotes américains, britanniques, et français ont frappé les positions de l’organisation Daech autour de la ville tandis que leurs collègues allemands, opérant sur Panavia Tornado ECR  réalisaient des vols de reconnaissance très précis permettant d’établir l’impact réel de ces bombardements sur les forces ennemies.

Les Dassault Mirage 2000D et Rafale français ont donc largement pris part depuis mars 2016 aux frappes aériennes visant à la libération de cette ville de plus de 300 000 habitants, tout comme les Fairchild-Republic A-10 Warthog, McDonnell Douglas F-15E Strike Eagle, et General Dynamics F-16 Fighting Falcon appartenant à l’US Air Force. Dans le même temps les hélicoptères armés des forces terrestres irakiennes ont apportés un appui plus rapproché au troupes.

Il faut cependant savoir raison garder la libération de Falloujah et le recul des forces djihadistes n’impliquent pas obligatoirement la fin de la guerre contre Daech. Nos pilotes, équipages, mécanos, et personnels de soutien ne sont donc pas prêts de rentrer au pays.

Photo © Armée de l’Air