Alors que le Président de la République, François Hollande, vient d’annoncer officiellement la fin de l’opération Sangaris en Centrafrique, d’autres missions françaises continuent leurs opérations. C’est notamment le cas de l’opération de lutte antiterroriste Barkhane menée dans la région sahélo-saharienne, et où la France engage massivement ses drones MALE. L’avion sans pilote le plus communément employé dans ce cadre est le General Atomics MQ-9 Reaper d’origine américaine.
Il faut dire qu’avec une endurance allant de douze à quatorze heures le Reaper est parfaitement adapté aux missions de surveillance et de traques des groupuscules djihadistes dans la région, principalement ceux ayant fait allégeance à l’organisation AQMI, Al-Qaïda au Maghreb Islamique. Volant à environ 15 000 mètres d’altitude le Reaper est quasi indétectable par les forces terroristes, l’hélice propulsive de son turbopropulseur Garrett TPE331 étant particulièrement silencieuse.
Opérant depuis la Base Aérienne 101 de Niamey, capitale du Niger, les General Atomics MQ-9 Reaper de l’Escadron de Drones 1/33 Belfort peuvent couvrir toute la bande sahélo-saharienne, délivrant le renseignement nécessaire à l’action au sol des fantassins des forces spéciales et de la Légion Étrangère. Ils peuvent aussi repérer les cibles qui seront ensuite détruites depuis les airs par les chasseurs de l’Armée de l’Air tels les Dassault Mirage 2000C et Mirage 2000D. Il faut savoir que cette région de l’Afrique s’étend sur près de deux millions de km², soit quatre fois la superficie de la France métropolitaine.
Trois ans après la décision (contestée à l’époque) d’acheter ces drones américains, le Reaper a démontré toutes ses capacités dans l’Armée de l’Air.
Photo © Armée de l’Air.
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