Alors que les médias du monde entier ont évoqué le déploiement de la force aéronavale française au sein de la mission Arromanches 2, il ne faut pas oublier que des avions de combat de l’Armée de l’Air demeurent mobilisés dans la région. Et ce mardi 8 décembre 2015 les Dassault Rafale C français se sont rappelés au bon souvenir de ceux qui auraient été tentés de vouloir les oublier, en attaquant et détruisant un centre d’entraînement appartenant à l’autoproclamé État Islamique. Ce raid aérien a été réalisé au moyen de munitions guidées A2SM de conception et d’usinage français.
C’est dans le nord de l’Irak non loin de la ville de Mossoul que se trouvait cette cible sensible. Les Rafale C de l’Armée de l’Air ont décollé de nuit et frappé leur objectif au petit matin, pulvérisant plusieurs bâtiments et constructions appartenant à Daech. C’est donc la machine de recrutement, d’instruction, et de commandement djihadiste qui a été ici visée. Et visiblement avec succès.
La fiabilité du duo Rafale-A2SM n’est plus à démontrer depuis le début de la mission Chammal en septembre 2014. Cette arme « made-in France » est en effet l’une des principales munitions de précision tirées par nos avions, avec la bombe guidée laser américaine GBU-12.
Dans le même temps qu’elle détruisait ce centre l’Armée de l’Air bombardait un entrepôt d’armes et munitions ennemies en périphérie de Kirkouk. Là encore il semble que toutes les A2SM aient fait coup au but.
Ces frappes aériennes font suites au renforcement des moyens militaires décidé par le gouvernement français au lendemain des attentats qui ont endeuillé Paris et sa proche banlieue le soir du vendredi 13 novembre 2015. Rappelons que ceux-ci furent revendiqués par Daech.
Photo © Armée de l’Air.
En savoir plus sur avionslegendaires.net
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
2 Responses
un grand merci a nos pilotes qui ont fait du bon travail, surtout de nuit que tout ces nids de guépes
soit anéantis,pour le carnage qu’il ont commis a PARIS.
Il y a eu d’autres morts en France à cause d’eux avant le 13 novembre