La qualif’ à l’appontage : un passage désormais obligatoire pour les pilotes de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre et de plus en plus pour leur collègue de l’Armée de l’Air. Durant quelques jours plusieurs équipages de ces deux armes vont s’entraîner et se qualifier aux appontages de jour comme de nuit sur le pont d’envol du BPC Dixmude. Pour l’occasion ce sont trois hélicoptères qui sont déployés sur le puissant navire de projection de la Marine Nationale : une Gazelle et de l’ALAT et deux Puma, dont l’un appartient à l’Armée de l’Air.
La projection de force et l’interopérabilité sont désormais au cœur du métier de nos combattants. Qu’il s’agisse d’aller appuyer une opération de combat amphibie, d’évacuer des ressortissants européens d’un pays en guerre, ou encore d’appuyer une mission humanitaire suite à une catastrophe naturelle les hommes et les femmes de la Marine Nationale, de l’ALAT, et de l’Armée de l’Air doivent apprendre à travailler ensemble. Or le Bâtiment de Projection et de Commandement Dixmude, le plus récent du type en service en France, est un maillon essentiel de cette chaîne opérationnelle.
Les qualifications à l’appontage vont concerner un total de vingt-deux décollages et appontages de jour, et trente de nuit. Le travail avec équipement de vision nocturne est en effet une nécessité tactique.
Une fois des qualifications réalisées les équipages du 5e Régiment d’Hélicoptères de Combat et du Groupe Interarmées d’Hélicoptères seront aptes à opérer sur le BPC Dixmude au cas où la France aurait besoin de les dépêcher sur n’importe quel point du globe. Et en ces périodes de trouble cela pourrait arriver plus vite qu’on ne le croit.
Photos © Marine Nationale.
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Une réponse
Bonjour. Il manque un mot sur la dernière phrase du premier paragraphe :
… « ce » puissant navire…
Sinon, on peut se demander s’il n’y aura pas bientôt des égyptiens a bord.