C’est une histoire incroyable en provenance d’Amérique du sud. Il y a quelques jours un groupe d’alpinistes amateurs chiliens a retrouvé les débris d’un avion de ligne bimoteur crashé dans les Andes. L’accident s’était déroulé le 3 avril 1961. L’appareil incriminé était un Douglas DC-3 qui réalisait une liaison aérienne intérieure entre Osorno et la capitale chilienne Santiago, soit une distance d’environ 800 kilomètres.
À l’époque l’accident avait fait la une des journaux sud-américain durant plusieurs semaines. Il faut dire que parmi les passagers se trouvaient plusieurs footballeurs du Green Cross de Temuco, alors une des principales équipes du championnat chilien. Au total le DC-3 transportait 34 passagers et membres d’équipage, il n’y eu aucun survivant.
La particularité de la zone du crash, qui rend la recherche des restes humains particulièrement délicats réside dans sa position géographique. L’épave de l’avion se trouve en effet à plus de 3200 mètres d’altitude en haute montagne. Cependant des équipes de sauveteurs de l’armée chilienne sont sur place pour tenter de retrouver le maximum de victimes afin de rendre leurs dépouilles à leurs proches.
Un tel fait divers n’est pas si rare que ça. Plus près de nous en septembre 2013 un alpiniste français a retrouvé dans le massif du Mont-Blanc des effets personnels, ainsi que des bijoux, identifiés ultérieurement comme appartenant aux passagers du Malabar Princess, ce quadrimoteur Lockheed L-749A indien qui s’écrasa dans les Alpes françaises en novembre 1950. La fonte des glaces relâche au compte-goutte des indices sur la position réelle de l’avion et de ses quarante-huit victimes.
Ces découvertes, particulièrement macabres, permettent en tous cas d’entretenir l’espoir des proches de retrouver sinon les dépouilles tout au moins les effets personnels de leurs proches, même un demi-siècle après le drame.
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4 Responses
Je crois qu’il y a eu un film sur l’histoire du Malabar Princesse, ou je me trompe ?
Oui, avec Jacques Villeret et Clovis Cornillac entre autres, mais l’histoire principal n’était pas dédié à l’aviation
D’accord merci de la précision, je savais que le nom me rappelait un film.
Je pense au livre d’Henri Troyat « La neige en deuil » d’où a été tourné un film du même nom.