En 1953, l’Armée de l’air s’intéressait aux intercepteurs légers, de conception simple, propulsés par de petits réacteurs et des fusées d’appoint. Trois avions furent proposés : le SNCASO « Trident », le SNCASE « Durandal » et le Dassault « Mirage ». Ce dernier vola le 26 Juin 1955.
L’avion d’interception Mirage III trouve ses origines dans les premiers Dassault Mirage qui volèrent entre 1955 et 1958. Ayant effectué son vol initial le 9 octobre 1960 avec un réacteur Atar, il se caractérisait par une voilure en delta en flèche de 60°. Ce brillant chasseur, qui avait pour principal atout de pouvoir voler à Mach 2, affichait de très bonnes performances en accélération et en altitude et pouvait recevoir un moteur-fusée sous l’arrière du fuselage.
Doté d’un radar Cyrano Ibis, le Mirage III tut sans conteste le chasseur européen le plus brillant de sa génération; il donna lieu à diverses variantes, dont certaines furent exportées. L’armée de l’Air prit en compte 95 Mirage III C, qui entrèrent en service à partir de 1961.
L’Armée de l’air entrait alors par la grande porte dans le club Mach 2 et découvrait par la même occasion les particularités du pilotage du delta, le vol bisonique et le vol stratosphérique (grâce à la fusée d’appoint).Ils équipèrent des escadres opérationnelles jusqu’en 1988 à Djibouti.
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