Des ossements de quatre aviateurs disparus dans l’écrasement d’un avion-école de la Seconde Guerre mondiale sur la côte ouest canadienne ont récemment été récupérés lors d’une opération menée par la Défense nationale, en collaboration avec le bureau des coroners de la Colombie-Britannique.
Les quatre hommes de la 32e Unité d’entraînement opérationnel de l’Aviation royale du Canada se sont envolés le 30 octobre 1942 de la base aérienne de Patricia Bay à bord de leur Avro Anson L7056 et sont mystérieusement disparus. Aucun signal radio de détresse n’a été capté et, selon toute vraisemblance, l’avion a percuté le flanc d’une montagne en plein brouillard. Plus de 100 membres du personnel naviguant ont perdu la vie en s’envolant de Patricia Bay pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le site de l’écrasement de l’appareil Anson a été découvert par hasard en octobre dernier par des employés d’une compagnie forestière près de Port Renfrew dans le sud-ouest de l’île de Vancouver. Ceux-ci l’ont immédiatement signalé à la Gendarmerie royale canadienne, mais l’hiver qui approchait ne permettrait pas une opération sécuritaire de récupération, compte tenu de la présence probable de bombes non explosées sur place.
Plus de 70 ans après leur disparition, le sergent William Baird de l’Aviation royale du Canada ainsi que les sous-lieutenants d’aviation Charles George Fox et Anthony William Lawrence ainsi que le sergent Robert Ernest Luckock de la Royal Air Force seront bientôt inhumés avec tous les honneurs militaires selon un communiqué émis le 30 mai dernier par la Défense nationale.
Cette découverte en rappelle une autre, soit celle d’un hydravion Catalina ayant sombré dans l’estuaire du Saint-Laurent durant la seconde guerre mondiale.
Ce ne sera sans doute pas la dernière fois que des avions et hommes d’équipages longtemps disparus seront retrouvés par hasard dans la vaste nature canadienne.
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Une réponse
Il est heureux que finalement ces aviateurs puissent disposer d’une sépulture digne de ce nom, même presque soixante-douze ans après leur mort.
Vue la taille des « espaces verts » canadiens il est probable que les archéologues en aient encore pour quelques décennies pour rechercher tous les aéronefs disparus et leurs équipages. En tous cas un grand coup de chapeau aux personnels du ministère canadien de la défense qui n’hésitent pas à tout faire pour retrouver ces disparus.
Et un vrai beau merci à toi Marcel pour ce sujet passionnant.