Il s’appelle Indago, et c’est le nouveau drone polyvalent civil et paramilitaire de Lockheed-Martin. Destiné prioritairement aux opérations en milieu urbain il se présente sous la forme d’un appareil à voilure tournante doté de quatre rotors différents. Sa propulsion est assurée par un petit moteur électrique alimenté par une batterie similaire à celle que l’on retrouve sur tous les téléphones portables et smartphones actuels.
Depuis maintenant quelques semaines l’Indago est le fruit d’un chantier d’essais de la part du Los-Angeles Fire Department, le service des sapeurs pompiers de la célèbre mégapole californienne. Des ingénieurs aéronautiques et des soldats du feu travaillent main dans la main pour faire de ce drone un outil de reconnaissance et d’estimation de l’intensité des feux. Muni de filtres spéciaux ses caméras peuvent en effet calculer la puissance calorifique d’un feu à distance et ainsi permettre une attaque plus adaptée par les pompiers de la ville.
D’abord essayé dans le désert californien lors de simulations grandeur nature l’Indago a peu à peu été intégré dans des dispositifs réels de lutte contre l’incendie en milieu urbain. Il faut dire que sa caméra capable de tourner à 360° et la possibilité d’approcher le drone au plus près d’un foyer en font vraiment un outil de choix pour les sapeurs-pompiers américains. En outre il peut voler de jour comme de nuit.
C’est ainsi qu’il est depuis le début du mois de mai déployé lors de certains incendies, voire d’accidents de la route. Sa mise en œuvre ne réclame pas de gros moyens particuliers, une camionnette légère pour le transport et la maintenance et une console de guidage wifi à peine plus grosse qu’un ordinateur portable.
L’Indago semble également intéresser plusieurs services de police américains ainsi que des sociétés de travail en hauteur.
Photos © Lockheed-Martin.
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6 Responses
Petites rectifications:
– Ces engins possèdent 1 moteur par rotor! Et c’est le pilotage fin de la vitesse de rotation de chaque moteur qui permet les évolutions de l’engin…
– Je doute qu’une batterie de Smartphone puisse faire voler ce genre d’engin plus de 10 secondes… La batterie pèse généralement pas loin d’un kilo pour moins de 10 minutes de vol!
En réponse à vos rectifications monsieur (ou madame) Bresson je dirais juste que vos informations sont totalement contradictoires avec celles données par Lockheed-Martin (le constructeur) et par le LAFD (le testeur ici présent), qui m’ont servi de sources pour réaliser cet article. Maintenant si vous êtes dans le secret des ingénieurs j’en suis ravi, mais je ne les considère nullement comme des rectifications, plutôt votre avis technique.
Bien à vous.
C’est vous qui voyez, mon cher Arnaud…
On aura bien un jour des infos techniques plus précises sur cet engin! On verra à ce moment là.
Néanmoins, avec une masse de 2,5 kg et une autonomie de près de 45 mn, ça donne une idée de la quantité d’énergie électrique à embarquer… D’autre part, vu la taille des bras porte-rotor, repliables de surcroit, il est difficile d’imaginer qu’il y passe autre chose que quelques fils…
Mais c’est tout vu mon cher monsieur (ou madame) Bresson. Il est toujours agréable de lire des réactions de gens qui ne réagissent que négativement. Vous par exemple je ne vous ai jamais lu ici, sauf sur cet article pour le descendre, étrange non ?
Après si vous en savez (ou pensez en savoir) plus que les ingénieurs du LAFD ou que les gens de chez Lockheed-Martin, j’en suis ravi pour vous.
Bien à vous.
À « …alimenté par une batterie similaire à celle que l’on retrouve sur tous les téléphones… »
Je pense qu’il faut comprendre batterie de même techno mais bien sûr de taille et poids bien plus importants, ou plusieurs batteries mises en parallèles pour plus de capacité.
Ou sont les pop-corn ! :-)))))))))