Lockheed-Martin aura tué les forces aériennes américaines dans 11 ans

Dans 11 ans nous serons en 2025, qu’est ce que les forces aériennes américaines auront à craindre de cette date ? Le fait que la quasi totalité des A-10, F-15, F-18, Harrier et F-16 auront été retirés du service actif. A cette date, le ciel américain ne sera plus protégé que par deux appareils : le F-35 qui représentera « la colonne vertébrale » de leurs forces aériennes, avec 2400 appareils et les quelques F-22 qui devront à eux seuls assurer la supériorité aérienne, avec 187 exemplaires pour tout le territoire US et la force de projection.

 

Mais qu’en est-il de la réalité des faits concernant ces deux géants de papier ?

F-22-ravitaillement_usaf
F-22 Raptor en ravitaillement en vol

Honneur aux aînés, nous commençons par le F-22 Raptor, dont la construction a été purement et simplement arrêtée le 21 Juillet 2009, après que le 187ème exemplaire ait été livré à l’Air Force. Ceci dû au coût pharaonique de la bête (300 M$ par appareil).

Quant à sa conception même, beaucoup d’experts, comme Winslow Wheeler (Directeur du projet de réforme militaire à l’US Center for Defense Information) s’accordent à remettre en cause les extraordinaires promesses de Lockheed-Martin.

A plus de 300 millions $ l’unité, l’Air Force a toujours jusqu’à maintenant refusé de lui faire prendre part (officiellement) à un conflit international. Pendant que le Rafale de Dassault, si décrié, remplissait honorablement des missions de reconnaissance, de restriction aérienne, d’appui et de bombardement en Afghanistan, en Libye et au Mali, les F-22 tentaient de résoudre leur problèmes d’arrivée d’oxygène en passant une grande partie de leur temps au sol.

En 2008, les pilotes ont commencé à signaler une forte augmentation des problèmes d’hypoxie (dangereuse baisse du taux d’oxygène transporté dans le sang), forçant l’armée de l’air de reconnaître enfin les préoccupations au sujet du système d’alimentation en oxygène du F-22. En 2010, l’OBOGS (Onboard Oxygen Generating System), le système d’oxygène embarqué, a contribué à un accident mortel. Bien que l’erreur du pilote ait finalement été considérée comme la cause, la flotte a été immobilisée durant plusieurs mois en 2011. De nouvelles restrictions ont été imposées en mai, après que deux pilotes de F-22 soient allés sur le programme de CBS «60 Minutes» pour exprimer leurs inquiétudes. Tout cela, alors que dès 2002, un groupe de travail appelé RAW-G (Raptor Aeromedical Working Group) avait été créé pour trouver des solutions aux problèmes d’arrivée d’oxygène de l’avion. Il a été annoncé ce mois-ci que le Raptor allait enfin bénéficier d’un système de secours d’arrivée d’oxygène pour limiter les risques d’hypoxie.

Mais les frais engagés dans ce coûteux oiseau de proie ne sont pas terminés. Le général Michael Hostage, chef de l’Air Combat Command (ACC) a, de son propre aveu, déclaré lors d’un entretien à Air force Times :

« Quand le F-22 a été produit, il volait avec des ordinateurs qui étaient déjà tellement hors d’âge qu’ils ne sont même pas au niveau d’une console d’un jeu d’un enfant aujourd’hui – Si je ne garde pas la flotte des F-22 viable, celle des F-35 ne sera franchement pas pertinente – Le F-35 n’est pas construit comme une plate-forme de supériorité aérienne. Il a besoin du F-22 ».

F-35 Lightning II
F-35 Lightning II en décollage vertical

Place maintenant au nouveau venu dans la famille, le F-35. La situation du JSF (Joint Strike Fighter) prête à encore plus d’inquiétude. « La pire que j’ai jamais vu », voilà comment le Lieutenant-Général Chris Bogdan, officier responsable du projet JSF au Pentagone, décrit, en septembre 2012, la relation entre le constructeur Lockheed-Martin et ses services.

A l’heure actuelle, le 100ème F-35 Lightning II est sorti des chaînes de montages alors même qu’en octobre dernier l’Inspection générale du Pentagone pointait encore 363 points de défaillance liés à la conception (Cf. La Tribune).

Les problèmes techniques du F-35 sont des problèmes de conception, c’est un enfant surdoué qui est « mal né ». La 1ère version de l’avion qui avait été commandé était la version STOVL (Short Take Off and Vertical Landing) pour l’US Marines Corps. C’est en partie à cause des contraintes techniques du décollage vertical (auquel les Marines sont si ridiculeusement attachés) que le JSF a vu sa partie centrale augmenter autant, afin pour pouvoir accueillir l’énorme réacteur d’élévation (« Lift fan »). Ironiquement, les concepteurs ont fini par comprendre que ce qui empêchait l’avion de décoller verticalement… était le réacteur d’élévation, et tout le surpoids que lui et les autres composants annexes du décollage vertical engendraient.

Pour remédier à cela, il a fallu retirer une bonne partie des blindages et diminuer l’épaisseur du fuselage par endroit, rendant l’avion incroyablement vulnérable aux tirs de mitrailleuses automatiques, de lance-roquettes et même éventuellement de fusil d’assaut. Les ingénieurs sont donc partis de cette plateforme pour ensuite la décliner pour les versions de l’US Air Force et de l’US Navy. L’idée qui en a découlé, de remplacer une dizaine d’avions, tous différents par un seul concept  souffrant de mal-conception semblait vouée à l’échec.

Tout comme pour le F-22, légion sont les spécialistes qui craignent que le F-35 ne soit que la souris accouchée de la montagne. Pour Winslow Wheeler (cité précédemment), l’avion est une déception gigantesque en termes de performances. Il aurait même une signature radar supérieure à celle du F-22. Avis partagé par Pierre Sprey, Ingénieur Aéronautique (co-concepteur du F-16 et du A-10), pour qui l’appareil est un véritable camouflet aérodynamique et technologique. Avec une partie centrale de fuselage bien trop large et des ailes complètement sous-dimensionnées, l’avion risque de cruellement manquer de manœuvrabilité (surtout pour les versions A et B).

Des témoignages de pilotes rapportent que le manque de visibilité arrière du cockpit sera un problème lors des combats aériens et qu’encore trop de problèmes sont liés au casque qui est justement censé palier aux problèmes de visibilité. En début d’année, une nouvelle version du casque à été mis en phase de test. Jusqu’à maintenant le système présentait de graves problèmes de mise au point, de vision nocturne et d’instabilité latente. La mise à jour devrait palier ces trois problèmes.

A ça on peut ajouter les problèmes de crochet du F-35C, situé trop près du train d’atterrissage rendant l’appontage impossible. On peut aussi parler des 24 millions de lignes de codes, sur lesquelles sont intervenus les ingénieurs de « Lock-Mart », ainsi que beaucoup d’autres programmeurs de dizaines de prestataires différents.Bref, un article entier ne suffirait pas à faire le tour de tous les problèmes de cet appareil.

Pour comparaison, le F-117 Night Hawk avait été conçu en 30 mois par une équipe de 50 ingénieurs. Le programme JSF a rassemblé 6000 ingénieurs partout à travers le monde, et 2000 employés gouvernementaux pour en assurer la sécurité. Mais cette sécurité de données peut-elle être réellement assurée quand tant de personnes sont intégrées dans un projet  d’une telle envergure ?

Il suffit de constater la frappante ressemblance entre le nouveau J-31 chinois avec le F-35. Il semble raisonnable de penser que les données hackées ont servi à créer l’avion furtif chinois. Mais au moins les chinois ne se sont pas laissés aveugler par l’idée du décollage vertical et ont en plus ajouté un 2ème moteur. Le J-31 est donc plus manœuvrable, plus rapide et embarque plus d’armes. La copie semble être bien partie pour être supérieure à l’original. 

Horizon 2025, qu’en sera-t-il donc ?

A-10 Thunderbolt II, alias "Warthog"
A-10 Thunderbolt II, alias « Warthog »

Le premier à quitter la scène sera le Fairchild A-10 Thunderbolt. Sauvé des eaux lors du budget 2013 par la sénatrice Kelly Ayotte (dont le mari est lui-même pilote de A-10), une grosse moitié des effectifs du célèbre « Warthog » risque de ne jamais voir l’année 2015. L’autre moitié ne sera sauvée que par les nouveaux retards de livraison du F-35. Au final, les A-10 ne seront pas retirés du service car ils ne sont plus efficaces, mais parce que l’Air force veut récupérer l’argent sur les frais d’entretien. Cela afin de mieux les déverser dans le « Tonneau des Danaïdes » qu’est le F-35. Celui qui est encore aujourd’hui est « le meilleur ami des troupes au sol » devra être remplacé à partir (peut-être) de 2019 par le Ligthning II. Selon le Général Hostage, l’aviation américaine ne perdra pas sa capacité d’appui au sol dans la mesure où d’autres appareils peuvent s’acquitter de cette mission (le F-35 ?Sérieusement ?).

En 2025, le sort sera scellé pour les F-15 Strike Eagle, F-16 Fighting Falcon et F/A-18 Hornet, eux aussi remplacés par le F-35. Le F-15 Eagle est d’ores et déjà partiellement remplacé par le F-22.

Un pavé a déjà été jeté dans la mare en 2008 par John Stillion et Harold Scott Perdue, deux analystes de la société RAND Corporation qui lancèrent une simulation où les forces chinoises envahissent massivement le détroit de Taïwan. Dans le scénario, après la deuxième vague d’envoi de missiles sur les bases américaines de la région, il reste 26 avions américains pour stopper les 72 jets chinois dans la zone. Après que 10 F-22 aient tiré tous leurs missiles, entrent en jeu les 16 F-35. Le résultat fut choquant pour Lockheed-Martin, les F-35 sont balayés par les Sukhoï Su-30 chinois. Sur l’un des schémas du rapport, une phrase résume les performances de l’appareil : « Can’t turn, Can’t climb, Can’t run » (Ne peut pas tourner, Ne peut pas grimper, Ne peut pas s’échapper).

Steve O’Bryan, le Vice-président de Lockheed-Martin, était même monté au créneau lui-même en disant que l’étude ne valait rien, faite par des personnes « autoproclamées experts » qui n’ont « aucune expérience des avions de chasse » et qui « vivent dans le sous-sol de chez leur mère et qui travaillent en pantoufle ».  Dommage pour O’Bryan, Stillion est un ancien pilote de F-4 Phantom et Perdue pilotait un F-15 durant la guerre du Golfe.

Su-35 au Bourget en 2013
Su-35 au Bourget en 2013

En 2012, un Comité parlementaire australien des affaires étrangères, de la Défense et du Commerce a publié la transcription d’une audience du 7 février 2012 au cours de laquelle il a recueilli les témoignages sur le programme F-35 par ses principaux opposants, le groupe de réflexion Air Power Australia et une entreprise de simulation informatique privée, RepSim Pty Ltd. Leur scénario se basait sur celui de RAND, à la différence que cette fois, ce sont 240 F-35A qui sont envoyés contre des Su-35S chinois. Le test a aussi été effectué avec des F/A-18 E/F Super Hornet et des F-22 Raptor. Sur les 240 F-35 engagés, seuls 30 reviennent à la base. Aucun des F-18 ne revient. 139 F-22 reviennent, alors que seuls 33 Su-35S opposés au Raptors sont « tombés ».

Christopher L. Mills, Directeur de l’entreprise ayant lancé la simulation avança même l’idée de déclasser le JSF de F-35 en A-35, car ses résultats ne lui permettent pas, pour un avion aussi récent d’être considérer comme un chasseur. Faute de mieux, il devrait, d’après Mr Mills être plus considéré comme un avion d’attaque au sol. Ce test a été réalisé alors que les Su-35s étaient encore équipés de leurs anciens systèmes de vol. Aujourd’hui, les Su-35S embarquent des systèmes de vol russes (BINS) et les systèmes radar du T-50. Si la simulation était relancée avec les Sukhoï actuel, le résultat serait probablement encore plus catastrophique pour les américains.

Le résultat est donc là, les forces aériennes U.S ont donc un chasseur capable de hautes performances, le F-22, mais qui ne représente que la plus faible proportion de la flotte. Et un « chasseur » multi-rôles (et les guillemets sont importants), le F-35, qui lui, représente le plus gros des troupes, mais dont les performances en combat seraient catastrophiques.

Sukhoï T-50 PAK-FA
Sukhoï T-50 PAK-FA

Comme il avait été dit par le Général Hostage, ces deux avions seront donc appelés à travailler ensemble. Mais si nous allons au delà des deux simulations exposées plus haut, si nous imaginons que ces avions ont à faire avec une flotte russe, scénario cohérent. C’est-à-dire avec des chasseurs légers modernes, comme le MiG-35, et des chasseurs de supériorité aérienne comme le Su-35S (sans parler du T-50), qui se chargeront d’occuper (et d’abattre) les deux avions furtifs, alors qu’au même moment tous le reste du système d’appui en vol américains (AWACS et ravitailleurs) sera descendu en flamme par les MiG-31 qui ont récemment été remis en état. Quant au troupes au sol, les Marines seront péniblement assistés par leur F-35B, qui, en raison de sa batterie de moteurs embarqués, ne pourra effectuer que un, ou peut-être deux passages à altitude moyenne, en une quinzaine de minutes, avant de devoir partir retrouver son ravitailleur (si il ne s’est pas fait abattre) pour pouvoir tenir la cadence. Pendant ce temps là, les troupes russes, elles, pourront compter sur l’indéfectible Su-25 « Frogfoot ». Qui lui, peut voler au dessus du champ de bataille bien plus longtemps et étant lui, solidement blindé, peut faire des passages à basse altitude.

 

Les alternatives pour éviter le fiasco 

Durant plusieurs années, le programme F-35 qui a longtemps été dit « too big to fail » (trop gros pour échouer) semble ne plus l’être pour beaucoup d’officiels. En 2013, le Pentagone avait avancé l’idée d’abandonner ce qui est le programme militaire le plus cher de l’histoire. Sans avoir à reprendre la construction des F-22, ils ont plusieurs alternatives. Remettre en état leurs anciens appareils en faisant du «zero-timing» (l’âge d’un avion ne se compte pas en années mais en heures de vol, le zero-timing consiste à le remettre en état pièces par pièces afin de ramener la totalité de l’avion à 0 heures de vol) et les moderniser. Comme ça avait commencé à être fait avec les A-10.

F-16 E Block 60 emirati
F-16 E Block 60 emirati

L’Air Force pourrait investir dans le F-15 Silent Eagle pour s’adjoindre aux Raptors. Les F-16E/F Block 60 (la dernière version vendue uniquement aux Emirats pour l’instant) reprendraient le rôle d’intercepteur multi-rôles. La Navy pourrait se limiter à des Super Hornet (qu’elle a déjà commencé à recevoir), tout en travaillant sur un avion de 5/6ème génération dédié.  Le Corps des Marines et la Garde Nationale pourraient continuer la modernisation des A-10.

Tout ceci aurait un coût très élevé, mais beaucoup moins que de continuer de gaspiller de l’argent dans le programme de développement  de ce que j’appelle (méchamment) le «Microsoft-Flying-Zippo» (zippo-volant-microsoft). Moderniser et mettre à niveau la flotte actuelle, laisserait aux Etats-Unis une puissance aérienne encore quelque peu hégémonique, ou au moins à niveau de celles des Russes. Et leur laisserait le temps pour trouver une alternative pour chacun des corps d’armée concernés.

En conclusion, aujourd’hui, si le programme du F-35 va jusqu’au bout, les principales victimes de cette machine de guerre ne seront pas ses ennemis dans le ciel où sur terre, mais le contribuable américain qui aura payé le prix fort de cette magistrale erreur. Ainsi que les contribuables des autres pays qui ont financer différentes parties du programme JSF. Les Anglais, qui ont construit leur dernier porte-avions, le Queen Elizabeth, pour y embarquer spécifiquement le F-35B. Les Italiens qui abritent chez eux une usine d’assemblage de l’appareil. Sans oublier les Pays-Bas, le Canada, l’Australie, la Norvège, le Danemark et la Turquie, tous cadenassés à ce gouffre militaro-industriel. Même si le Canada a déjà repris une évaluation autour d’appareils ayant fait leur preuve, en lieu et place du F-35.

Espérons qu’aux heures les plus sombres que les Lightning II pourraient connaitre dans un ciel belliqueux, les Rafales et les Typhoon des nations de l’OTAN ne seront pas très loin pour leur prêter main forte.

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L’illustration d’entête a été réalisée par G. Pichon, pour en savoir plus : [USAF] Un poster de propagande pour le F-35 Lightning II


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Romain
C'est mon père qui m'a initié tout gamin à l'amour des "engins volants de haute vélocité à but belliqueux" (traduisez "avions de chasse"). La Ferté-Alais, le Bourget et même une fois, Duxford. Et de là j'ai attrapé le virus...
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Commentaires

23 Responses

  1. Belle démonstration, et joli coup de gueule. J’y ajouterai juste un petit bémol. L’argumentaire ne tient pas compte des UCAV (les drones de combat) actuellement en phase de développement et qui pourraient à l’horizon 2025-2030 venir modifier en profondeur la donne du combat dans la troisième dimension.
    A quoi servirait réellement un surpuissant A-10 piloté quand deux ou trois UCAV peuvent faire autant de dégâts que lui sans exposer la moindre vie humaine ? Les F-22/F-35 en seraient donc réduits à n’être plus que des « mother ship » à l’image des Lockheed DC-130 de la marine américaine et de leurs drones cibles dans les années 70/80.
    Il ne faut pas oublier que le traumatisme vietnamien est encore profondément ancré dans la morale américaine, Hollywood ayant aidé en cela à renforcer ce facteur psychologique. Pour les Américains perdre un pilote au combat est devenu une obsession de chaque instant, peut être plus encore que chez nous Européens bien plus pragmatiques voire fatalistes. Il faut donc mettre en parallèle la diminution et l’obsolescence annoncé des moyens de CSAR dans l’US Air Force avec cette vision anticipée de ce qu’elle sera globalement dans dix, quinze, ou vingt ans.
    Moins de chasseurs et d’avions pilotés, donc moins d’hélicoptères de CSAR. Tout cela reste au final une histoire de gros sous. Ce ne sont ni les Démocrates ni les Républicains qui tirent les ficelles de ce jeu, mais les fonctionnaires du département américain du trésor. Là bas comme chez nous, plus on économise mieux on se porte. Sauf que là bas, ils communiquent dessus, parfois avec des outils d’un autre âge et avec une naïveté qui confine parfois à de la maladresse.
    Soyons pragmatique, ce genre de chose arrivera tôt ou tard chez nous à la même échelle.

  2. merci pour cet article très complet , mais je suis en accord avec Arnaud sur la globalité de la force aérienne qui est certainement, vu l’évolution des drones, à considérer dans sa globalité. Par contre, comme chez nous ,il m’apparait dangereux de formaliser une force aérienne d’intervention à un type limité d’aéronefs « multitâches ». Le coût de revient y gagne certainement, mais l’efficacité en opération est-elle toujours optimum ? Je ne suis pas assez compétent pour prétendre y répondre mais d’autres aviations puissantes n’ont pas recours à ce type de choix (Russie ) , peut-on se poser la question ?
    J’adresse aux rédacteurs des remerciements pour l’ensemble des informations qu’ils nous délivrent en collant au plus prêt de l’information.

  3. Joli coup de gueule !
    Je rejoins l’avis d’Arnaud : je suis totalement d’accord sur les points évoqués mais n’oublions pas les UCAV, qui peuvent avoir leur rôle à jouer dans l’échiquier.
    Les premiers à en souffrir du point de vue opérationnel seront les clients qui achèteront le F35 : l’UK et autres ont tout misé sur ce zinc et n’ont aucune alternative. Dépendants des US pour avoir et faire voler leurs avions, ils n’auront plus d’aviation à eux, sans compter qu’avec les augmentations de prix les commandes fondent. Comment défendre un pays avec deux dizaines de chasseurs ???
    Les US auront la plus grande perte matérielle, certes, mais gardent en poche toute la R&D, les compétences aéronautiques.
    –> ils resteront capables de concevoir et fabriquer les compléments/remplacants du F35. A part les Russes et les Chinois, qui aura cette compétence ?

  4. Bonsoir à tous,

    tout d’abord, un grand merci, joli coup de gueule en effet ou plutôt amère constatation car vu la tournure que prenait les événements depuis quelques années, on ne doutent plus vraiment de l’issue… Par contre je n’irai pas aussi loin qu’Arnaud sur les UCAV. Certes ceci en 2025 seront de parfait camion à bombe de précision ou petit missile type hellfire/brimstone et consort, mais de la à voir un UCAV vous claquer une passe de tir canon afin de soulager des troupes engagé au sol cela m’étonnerai beaucoup. (il faudrait pouvoir différencier chaque soldat blue/foe etc…).

    Enfin bon reste plus qu’a espérer qu’il y est un regain d’intelligence au sénat US, qu’ils envoient **** nos amis de lockeed dans leur escroquerie organisée et ensuite on verra 😉

  5. Joli travail d’analyse : combien d’heures de recherches, de compilation, de recoupement ? Le maréchal Joffre eut cette vision prémonitoire : « l’aviation est un passe-temps de jeunes sportsmen fortunés. Elle ne sera jamais une arme ». Les missions aériennes sont diverses, variées, et toutes différentes. Et les ingénieurs ont toujours rêvé sur ces missions. La R.A.F. pensait très sérieusement que l’English Electric Lightning serait son dernier chasseur piloté, lors de sa mise en service en 1959. Le rêve du chasseur sans pilote était né durant la Seconde Guerre Mondiale… mais les contraintes techniques étaient insurmontables et le sont restées. Un autre rêve était l’avion à tout faire, le M.R.C.A. ou Multi Role Combat Aircraft. Le premier du genre fut le Panavia Tornado, dont les méchantes langues disaient qu’on lui avait fait une voilure à géométrie variable pour qu’il entre plus facilement au musée de l’air… Il se révéla être un chasseur catastrophique, mais était(et reste ?) un excellent avion de pénétration tactique. Une manière de Stormovik moderne… Les avions sans pilote actuels – les drones – sont capables d’assurer des missions d’observation et d’élimination de cibles au sol, mais sont totalement incapables d’accomplir des missions de supériorité aérienne en l’état actuel des choses. Une vieille histoire trainait dans les hangars des amateurs d’avions anciens pendant la première guerre du Golf, suivant laquelle l’USAF aurait loué des Skyraiders à des collectionneurs pour accomplir des missions que les jets ne pouvaient assurer ! On peut donc affirmer sans grand risque de se tromper que l’avion sans pilote qui sait tout faire n’est pas pour demain. L’avion idéal serait certainement celui qui sait maintenir subtilement l’équilibre de la terreur. Mais y a-t-il vraiment besoin d’une vraie machine pour ça ? Une bonne intox……………………………..

    1. Petite précision sur le Tornado: vous dites qu’il était un chasseur catastrophique. En fait le Tornado ADV n’était évidemment pas conçu pour les dogfights mais pour patrouiller sur la mer du Nord et assurer la supériorité aérienne à la manière des Tomcats: gros radar, gros missiles, et de ce que j’ai lu il était réputé être efficace dans sa mission.

      1. Vous avez parfaitement raison ! Le terme de « chasseur » est impropre. C’était effectivement un avion de supériorité aérienne, mais il fit surtout merveille dans les actions de pénétration en territoire ennemi à basse altitude. Sa gestation fut difficile : je travaillais à cette époque-là dans les équipements aéronautiques, et les commandes série du « MRCA » se sont tellement fait attendre que le collègue qui s’en occupait fut surnommé « Sœur Anne »…….

  6. Effectivement, j’ai fais le choix de ne pas prendre en compte les drones de combat (UCAV) dans cet article, estimant que l’horizon 2025 laisse encore la part belle aux avions pilotés.

    A l’heure actuelle certains drones ont certes déjà prouvé leur qualité d’attaque au sol. Les deux enfants terribles de General Atomics, le Predator et le Reaper sont censé être déjà devenus les « Stuka » modernes qui font trembler les forces ennemis en Afghanistan et au Pakistan. Cela étant, loin de moi l’idée d’être « anti-drone » (ou « pro-humain »), mais leur performances restent encore discutables. Bien que le Reaper puisse emporter 4 Hellfire, 2 Paveway et 2 stinger, ceci ne représente que 1/9eme de ce que peut embarquer un A-10.
    Michael Boyle ancien conseiller d’Obama en lutte anti-terroriste estime que l’usage des drones s’est montré anti-productive en matière de lutte contre le terrorisme. Les chiffres des dommages collatéraux semble avoir été aussi nettement revus à la baisse.
    De plus, bien que le Reaper embarque des Stingers, on l’imagine mal engagé un dogfight avec un Mig-21… ou même un Alpha-jet (bon d’accord, j’abuse).
    Cela étant, les drones de combat ne sont réellement utilisé que depuis une petite dizaine d’années. Pour bien des aspects nous sommes encore en phase de développement. Le X-47B de l’U.S Navy a réussi un premier appontage l’an dernier. L’Europe vient tout juste de développer le nEUron, le premier prototype d’UCAV de l’union.

    Bref, tout ça pour dire que je suis d’accord avec Arnaud, il ne faut pas négliger la montée en puissance des drones de combat, mais que d’ici 2025, trop peu d’avancées auront été faites en la matière. Assurément les RQ-4 Global Hawk auront remplacé tous les U-2, et une alternative sans pilote aura peut-être été trouvée pour le B-2.
    Cela étant, je pense que les pilotes de chasses n’ont pas trop de soucis à ce faire pour les 30 prochaines années.

  7. Le dream des drones …..abonné à « avion de guerre » des Editions Atlas , je me rappelle du Ryan Model 147.

    Mais le dream des drones a été tué par les Russes et leur boutonneux hackers

    2 exemples de la capacité des russes :

    Le RQ-170 qui atterri en Iran après un décollage d’ une base de la CIA en Afghanistan.
    http://www.dedefensa.org/article-notes_sur_le_vol_iran-air_rq-170_07_12_2011.html
    Le drone MQ-5 de la 66e brigade américaine de reconnaissance militaire, basée en Bavière intercepté en Crimée par les russes:
    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20140315.OBS9926/ukraine-un-drone-americain-intercepte-au-dessus-de-la-crimee.html

    Oui, on doit se méfier des boutonneux à lunettes russes, c’ est pourquoi je privilégierai l’ avion piloté contre eux

    1. Si les drones peuvent être piraté, je rappelle que cette histoire en Crimée n’est qu’un « fake » qui n’a pas fait long feu.

  8. Effectivement le F35 est un gouffre à milliards … De plus les américains jouent sur sa furtivité mais quand on sait que l’avion sera forcément déployé loin de sa base, il aura besoin de ses réservoirs externes et donc adieu la furtivité, et pour le peu que les russes ( ou chinois ) utilisent des OSF sur leurs appareils ( comme celui du RAFALE ) alors le F22 et le F35 seront largement visible aux yeux de leurs adversaires.

    Après je ne rejoins pas l’avis des autres concernant l’avenir de l’USAF avec les drones, l’avantage de l’avion est qu’il est indépendant vu que l’homme est dans l’appareil alors que le drone pour le peu qu’il perd la liaison avec sa base se retrouve être une cible volante que même un vieux tagazoux arriveraient à shooter aisément. Faut pas oublier qu’à l’heure actuelle il y a déjà eu des drones perdus pendant des opérations car la liaison fut piraté donc on ne peut se reposer sur le concept du tout drone. Surtout face à des nations capable de mener une guerre électronique de grande ampleure

    1. Je pense aussi que le jour où les drones pourront remplacer efficacement dans toutes les missions, les avions avec pilote à bord est encore très loin devant nous. Pour certaines missions oui, il est préférable d’utiliser les drones donc je vois plus une complémentarité qu’une opposition entre les 2 types de vecteurs.
      Concernant la perte de liaison avec la base, un drone peut être programmé dans ce cas, pour effectuer certaines tâches comme rejoindre une zone prédéfinie avec un profil de vol qui le mettrait à l’abri des armes du sol, etc…

  9. Analyses de l’article + celles des commentaires = super info !

    Mais sans rire, ni sortir
    , voilà qui présage du bon pour le Rafale ainsi que pour les drones en projet chez les avionneurs français…

  10. Bonjour,
    Devant tout ces commentaires élogieux, j’y vais de ma critique:
    Pour moi c’est juste du bashing, l’article cite des sources, mais ce sont toujours les mêmes qui sont ressorties et surtout c’est facile de dire que quelquechose est nul si on ne retiens que les arguments contre et que l’on oublie tout le positif.

    Non pas que je dit que le F35 est un avion de rêve, mais de là à dire qu’il sera tout pourrit, c’est exagéré.

    En premier lieu le titre: « Lockheed-Martin aura tué les forces aériennes américaines dans 11 ans ». Même si on admet que l’avion ne sera pas des plus efficace lors de sa mise en service (ce qui reste à démontrer, les américains semblant faire tout ce qu’il faut pour résoudre l’ensemble des problèmes) c’est n’importe quoi, les américains compensent par le nombre et la seule chose que lockheed aura tué ou du moins bien handicapé c’est la concurrence au sein de l’OTAN et autres alliés. Et surtout il aura bien pompé dans les poches du contribuable américain.

    Par exemple une des phrases contestable: « Pour Winslow Wheeler (cité précédemment), l’avion est une déception gigantesque en termes de performances. Il aurait même une signature radar supérieure à celle du F-22.  » Alors qu’il n’a jamais été quzestion d’une signature radar aussi bonne que le F22 sur le F35. Enfin c’est déjà beaucoup mieux que le Rafale, Jospin ayant refusé sa furtivisatin à l’époque.

    Quand aux analyses de RAND ou RepDim elles n’ont pas plus de valeur que celle d’un consultant sportif dans leur domaine: c’est à dire qu’ils ont beau être compétant, ils n’ont pas accès à l’ensemble des données (et donc aux perfs réelles des avions missiles, contre mesures et autres systèmes) , que ce soit dans un camp ou dans l’autre. Leur analyse set donc sujette à caution.

    Enfin on ne peux pas négliger l’avance technologique des USA: Ils sont les seuls à avoir un avion furtif en service (oui, en service, pas en développement) et en plus depuis plus de 10 ans. Idem pour les radars AESA, en plus ils commencent à en mettre partout (F16 F18 super hornet) alors que nous les Français on est les premiers en Europe avec le neuron et on est fier avec notre premier RBE2 AESA qui a été livré l’an dernier.

    Dernier point toutes ces techno du Rafale: la fusion des données, IRST OSF, etc, le F35 aussi il l’a …

    1. Tout ce dont vous énumérez sur le F-35, pour l’instant ce sont des chiffres et des promesses. Aucun F-35 n’est encore en service.
      Je pense qu’aucun de nous ne dénigrer la techno USA, au contraire, ils ont les moyens intellectuels et budgétaires! En Europe, nous sommes souvent limités au niveau budget.
      Dans le cas de LM, il y a eu des imprévus: Défi techno non encore atteint, dérapage budgétaire à ne plus finir. Et malgré tout, les clients continuent à ajouter de l’argent, surtout les Européens.
      Enfin, n’oublions pas que le F-35 est censé être meilleur que les avions actuels dans tous les domaines: air/air (pas sûr), air/sol (non plus), prix comparable au F-16!!!!!!

    2. Bonjour Guig2000,

      Bien évidemment je ne vais pas me cacher derrière mon petit doigt, évidemment cet article est tout à fait orienté. C’est volontairement que j’ai laissé de côté toute forme d’objectivité, car il s’agit ici plus d’un coup de gueule que d’une critique objective.

      Le titre est bien sûr fait pour « choquer »… et je crois que ça a marché 😉 C’est une exagération, bien sûr, les forces américaine ont une puissance budgétaire qui leur permettra de palier aux manques stratégiques, si manques il y a, causés par l’entrée en service du F-35.

      En ce qui concerne le F-22, je pense que c’est un très bon avion de chasse, et que ses problèmes d’arrivée d’oxygène sont réellement en passe d’être réglés. En dehors de ça c’est une superbe machine. Le F-35 quant à lui, à été imaginé pour être connecté en temps réel avec tout un système de combat (satellite, AWACS, etc…). En soi cette nouvelle vision de la guerre aérienne me semble intéressante, quoiqu’un peu prématurée. Le F-35 n’a pas à mes yeux les capacités de ses ambitions. Ou plutôt de celles des responsables de l’Air Force et de LockMart. Et ce sont justement eux qui ont déclenché ma vindicte. J’en avais assez de voir les représentant U.S nous vanter sans cesse les prouesses de cette formidable machine révolutionnaire. Car moi aussi quand j’ai vu le premier décollage vertical du lightning 2 j’étais comme un gosse.

      Et puis j’ai vite déchanté. Je me suis intéressé à l’utilité des « jump-jet », à tous les retards accumulé sur cet avions, aux nombreuses augmentation des coûts, etc… Et assez vite, cet appareil à arrêté de me faire rêver. Et j’en veux pour ça aussi à Lockheed M., car durant de nombreuses années j’ai été un fan inconditionnel des chasseurs US. L’idée de les voir tous (F-15 S.E, F-16, A-10, F-18) être mis au rancart par un avion non abouti me parait fou.

      En ce qui concerne les signatures radars du F-22 ou du F-35, j’avoue déjà ne pas être très grand fan de la furtivité, ou plutôt de l’idée de furtivité. L’avancée technologie des matériaux absorbant (je ne parlerai pas de la nécessité et de leur coût d’entretien) et de l’étude aérodynamique visant à réduire la signature radar ne se fait pas seule. Les technologies de détections radars ont elles aussi beaucoup avancé. Il semble qu’un F-22 ou un B-2 peut être détecter par un radar à grande longueur d’onde, par un système radar passif (utilisant les ondes radios et télé) ou par un radar trans-horizon. Au final, je pense que la furtivité n’est qu’une « mode », comme l’avait été la géométrie variable.

      Les simulations de RAND et du thinker-tank australien prêtent bien sûr à débat puisse qu’on ne sait pas encore quel sera le système d’arme définitif du F-35. Mais leur résultat basé sur leur performances actuelles fait froid dans le dos. Je n’ai pas trop voulu rentrer dans les détails car il s’agit là que de simulation, mais si vous voulez plus d’informations :

      http://www.defenseindustrydaily.com/files/2008_RAND_Pacific_View_Air_Combat_Briefing.pdf

      Je ne peux que être d’accord avec vous sur le fait que nous ne pouvons qu’accumuler du retard face aux forces US, et oui, nous l’avons attendu longtemps ce radar AESA pour le Rafale, mais nous y sommes. Au vu des moyens financiers ridicules que nous avons à côté d’eux, je trouve qu’on s’en sort la tête haute. Mais quoi qu’il en soit, tous nos prochains développement se feront avec l’union européenne, et peut-être que là, on pourra rivaliser. Le NEURON est le premier exemple, bien que les drones de combat n’en sont qu’à leur début, et eux aussi prêtent à débat, et ce sera mon prochain article, qui lui, je vous rassure sera bien plus objectif 😉

      1. L’UE n’étant que la vassal des USA, il est à craindre au contraire que l’UE nous plombe plus qu’autre chose, sans compter le fait que les autres pays d’europe ne veulent pas la même chose, et que beaucoup ont déjà signé pour le F35

  11. Pas du tout, mais j’essaye d’être objectif.
    En réalité je pense même que le f35 pose un problème opérationnel pour les forces de l’OTAN puisque d’une part il est appelé à devenir un des principaux avions dans cette alliance alors qu’il n’est pas vraiment optimisé pour le combat air-air. Et que d’autre part les Etats Unis par leur force géopolitique tendent à monopoliser les ventes export des avions de combat alors qu’ils ont interdit l’export du F22.

    Mais quand je vois par exemple la vidéo H3 MilSim F35 Vs SU35s, ou l’opérateur rentre comme paramètre dans son simulateur des SU35 équipés de pas moins que 12 missiles air/air, j’ai comme un doute. Les 12 missiles a/a c’est purement théorique. En théorie, on peut en mettre autant sur le Rafale par exemple, mais il n’y en a jamais eu plus de 8 de monté tout simplement parce-que seule une partie des points d’emports sont câblés pour les missiles A/A. En plus avec telle configuration = aucun réservoir externe de carburant, donc dans la simulation, les Su35, pour engager les F35 australiens, décollent … d’Australie.
    Après je me répète, mais comment ils font les ingénieurs de ces entreprises pour avoir les vraies données de performances de ces appareils, qu’ils soient Russe ou Américains ou autre? Ils ne les ont tout simplement pas et leur paramètres sont basés sur les instructions du client. Alors ils décident que le radar PESA (et donc pas AESA) des Su35 détecte le F35 d’assez loin pour ne pas handicaper la portée de leur missile, et que ces derniers accrochent eux aussi le F35 sans difficulté. Alors je dit peut-être, mais c’est pas sûr.

    Encore une fois, je ne dit pas que le F35 est super, mais dire qu’il est tout pourrit c’est pousser le bouchon un peut loin.

  12. Guig2000, rendez-vous dans 2/3 ans pour voir arriver les premiers déploiements de cet appareil et voir ce que les pilotes du monde entier en disent.
    Et ce sont aussi les résultats du 1er Red Flag auquel le F-35 participera qui donnera la mesure.
    Vous ne doutez pas qu’il s’en tirera haut la main, moi je ne doute pas que l’air Force va se faire une sacrée sueur froide. Laissons donc le temps montrer qui a eut tort.

    1. La realité aujourdhui, F35 ou pas, le seul aeronef pouvant tout executer dans la meme mission; c’est a dire verouiller une cible au sol et dans le meme temps locker et shooter un hostile air-air : c’est le Rafale que personne dans le monde ne veut (soi-disant, mais je pense que c’est un peu plus compliqué que cela, mais je sens que ça va pas durer) les autres , jusqu’a preuve du contraire, en sont parfaitement incapable, voila la messe est dites….

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