Les pouvoirs publics internationaux, et notamment français, prennent la crise médicale guinéenne très au sérieux. Depuis plusieurs semaines le pays est frappé par une épidémie mortelle de virus Ébola. On décompte d’ores et déjà près de 90 malades décédés et plusieurs centaines de cas supposés. Rappelons tout de même que ce virus endémique à l’Afrique subsaharienne est mortel dans environ 90% des cas. Un cauchemar sanitaire pour les médecins sur place.
Déjà l’OMS et plusieurs ONG avaient dépêchés des équipes sur place, voilà que désormais ils sont rejoints par l’institut Pasteur ainsi que des experts du ministère français de la santé.
Dans le même temps la France a envoyé à Conakry, sur l’aéroport international, des équipes de prévention. Elles sont chargées de détecter les éventuels passagers porteurs du virus, en partance pour l’Europe. Il faut dire que la capitale guinéenne est quasi quotidiennement reliée à l’aéroport francilien de Roissy-CDG par un vol Air France. Les liens entre les deux pays sont toujours très forts, même plus d’un demi-siècle après la décolonisation.
À Roissy-CDG justement le ministère de la santé a renforcé les moyens de prévention sanitaire. En sus des équipes du service locale de santé, du SSIS, et des pompiers de Paris présents en permanence un renfort ponctuel du SAMU et de l’institut de veille sanitaire peut être enclenché.
La France ne prévoit en effet pas de rompre ses liaisons aériennes régulières avec la Guinée.
C’est donc le principe de précaution qui prévaut actuellement dans l’aviation civile française. Il est à souligner qu’actuellement un seul pays a fermé son espace aérien aux aéronefs guinéens ou en provenance de ce pays. Il s’agit du Sénégal voisin, qui a par ailleurs fermé toutes ses frontières terrestres avec la Guinée.
Photo (c) AP.
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