Conçu dans le cadre d’un programme lancé par le ministère de l’Air français en vue d’obtenir un chasseur monoplace destiné à remplacer le Nieuport 62, le Dewoitine D.500 était un appareil prometteur qui donna lieu à plusieurs versions et qui préfigura à certains égards le D.520. Débarrassé des mâts et autres haubans des sesquiplans, qui engendraient une importante traînée, le nouvel avion disposait d’une aile basse cantilever bien profilée. . Les seuls mâts profilés étaient ceux du train d’atterrissage fixe, aux volumineux carénages de roues.
Le prototype D.500.01 effectua son vol initial le 19 juin 1932 avec un Hispano-Suiza de 660 ch. Il avait un habitacle ouvert, des ailerons courant sur toute la longueur du bord de fuite (à l’exception des deux échancrures d’emplanture, destinées à agrandir le champ de vision du pilote vers le bas) et un volumineux radiateur monté sous le moteur.
Les premiers D. 500 de série furent armés de quatre mitrailleuses Darne ou MAC 1934 de 7,5 mm, dont deux montées dans la voilure. D’autres reçurent des Colt-Browning, de trois calibres différents, des Vickers de 7,7 mm, et jusqu’à des canons Madsen de 23 mm et Oerlikon HS S7 de 20 mm logés entre les deux blocs de cylindres et tirant dans l’axe de l’hélice. Cette formule, dite du » moteur-canon », fut retenue pour la production en série, l’avion étant alors désigné D. 501.
Les dérivés, D.501 et D.510, furent utilisés en grande quantité par le ministère de l’Air. En 1934, le D.510 se caractérisait par un moteur de 860 ch, un avant de fuselage rallongé, des réservoirs plus grands et un train d’atterrissage affiné. En septembre 1939, plusieurs groupes de chasse volaient encore sur D.501 et D.510, mais ces avions furent retirés des premières lignes peu avant l’invasion allemande du 10 mai 1940. L’armée de l’air reçut 97 D.500, ainsi que 143 D. 500 et 29 D.510 furent recus.
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