C’est pas trop tôt. A trois jours de l’ouverture du Salon du Bourget 2013 le constructeur Airbus Industries créé le buzz mondial en faisant voler depuis Toulouse son nouveau biréacteur A350. Connu des initiés sous l’initiale XWB (pour Extra Wide Body ou fuselage extra large) cet avion a pour but afficher de venir mordre Boeing sur ses plate-bandes, et principalement contre les 777 et 787. Gageons que l’avionneur européen sait ce qu’il fait.
Dire que ce premier vol était attendu est encore très en deçà de la vérité. En effet certains (comme moi) commençaient à sérieusement se dire que ce premier vol ressemblait plus à l’Arlésienne qu’à un évènement aéronautique. Force est de constater que nous nous étions bien planté dans les grandes largeurs.
A l’heure où je vous rédige ces quelques lignes l’A350 n’est toujours pas revenu à son point de départ, et doit se promener quelque part au-dessus de l’Atlantique. Ses six membres d’équipage, deux pilotes d’essais et quatre ingénieurs étant en plein boulot. Y a pire comme job.
Certes beaucoup savent désormais que l’avion va entrer en service opérationnel dans maximum douze mois, et qu’il sera révolutionnaire avec sa masse allégée de 25% par rapport à un avion de ligne de génération précédente à taille égale, merci les matériaux composites, mais il ne faut pas oublier qu’il représente l’avenir du transport aérien européen, un biréacteur annoncé capable de franchir 15 000 kilomètres d’une traite, à pleine charge. De quoi finir d’envoyer à la ferraille tout les vieux 747-200 encore en vol. Affaire à suivre donc de très très près.
Photo (c) France Télévision.
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