Le porte-avions Charles de Gaulle achève un mois de formation des pilotes

porte-avions-charles-de-gaulle-reparation

Le porte-avions Charles de Gaulle a achevé, le 3 novembre, une période de navigation d’un mois, consacrée entièrement à la formation des pilotes du GAE (groupe aérien embarqué). Cette mission, qui a aussi permis à l’équipage de parfaire son entrainement, était assurée par l’école de l’aviation embarquée (EAE) et avait pour but de ré-entrainer ou qualifier les pilotes de Rafale, Super Étendard Modernisés et Hawkeye.

De février à août 2009, le porte-avions a été immobilisé durant six mois suite à une avarie sur son système propulsif, celle-ci  couterait dix millions d’euros, une somme prise en charge par l’industriel DCNS, et non par la Marine nationale.

« Avec l’entrée du porte-avions en IPER (indisponibilité périodique pour entretien et réparations) au mois de septembre 2007, les pilotes de chasse de l’aéronautique navale ont été, par la force des choses, privés de leur plateforme d’évolution favorite. Certains d’entre eux n’ont pas pu achever leur formation par la qualification à l’appontage de jour sur le Charles de Gaulle, d’autres ont vu leur progression temporairement interrompue : impossibilité de se qualifier à l’appontage de nuit ou de valider le processus de transformation sur un nouvel aéronef », explique l’équipage du porte-avions sur le blog du bâtiment.

« L’objectif de l’EAE était donc de réaliser l’ensemble de ces qualifications et de permettre ainsi aux pilotes d’acquérir une aptitude indispensable pour mener des opérations à partir du porte-avions. Préparée par des entraînements à l’appontage simulé sur piste (ASSP) conduits au sein des diverses bases d’aéronautique navale de la Marine, l’EAE s’est déroulée dans des conditions optimales, grâce à l’implication du personnel du porte avions et du GAE et avec le concours de la météo clémente qui a régné sur la Méditerranée durant tout le mois d’octobre 2009 ».

Au final, tous les pilotes présentés ont pu être qualifiés pour ensuite poursuivre leur entraînement à l’appontage (on parle alors de « vieillissement »). Après quelques jours passés à Toulon, le Charles de Gaulle doit reprendre la mer mi-novembre afin de continuer sa remontée en puissance.

Le porte-avions et l’ensemble du groupe aéronaval devraient être opérationnels à la fin de l’année.


En savoir plus sur avionslegendaires.net

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

PARTAGER
ARTICLE ÉDITÉ PAR
Image de Franck
Franck
articles sur les mêmes thématiques
Commentaires

3 Responses

  1. Avant toute chose un grand merci à nos marins qui sont au SERVICE de la France et qui oeuvrent tous les jours dans l’ombre pour préserver nos intêrets. La France est un GRAND pays, que de pessimisme et de personnes qui semblent ici en douter. Ce sont les francais qui sont malades … Où es tu France ? Réveille toi ! Le porte-avions est un signe ostensible de notre savoir-faire et de l’excellence francaise. Ce n’est tout de même pas une soupape qui va remettre ca en cause ? Quel pays peut se vanter aujourd’hui dans le monde d’avoir un outil aussi sophistiqué que notre porte-avions ? Certainement pas les anglais (qui n’en ont jamais eu d’ailleurs, malgré leur grande marine). Qui n’a jamais amené sa voiture au garage ? La technique n’est pas infaillible, notre pauvre porte-avions est malheureusement un peu trop médiatisé, encore une fois rapellons qu’il s’agit d’une soupape…, la maintenance est juste « légèrement » plus compliqué que sur votre voiture ce qui explique les longues heures de main d’oeuvre nécéssaires pour réparer. On ne soulignera jamais assez les excellents services qu’il nous a rendu, mettons cette avarie en face des 4000 catapultages et nombreux milles parcourus en seulement 2 ans.

  2. Si le porte-avion est une vitrine de notre savoir faire, ça fait peur quand on voit le CDG.

    😆 😆 😆 😆

Sondage

25ème anniversaire, à quelle époque remonte votre première visite d'avionslegendaires ?

Voir les résultats

Chargement ... Chargement ...
Dernier appareil publié

Bell TH-1 Huey

Développer un aéronef d’entraînement a toujours demander une maîtrise absolue des techniques aéronautiques. En effet il faut savoir concevoir un appareil suffisamment simple pour être

Lire la suite...