L’Armée de l’Air et de l’Espace au contact de l’élite du rugby tricolore. Quelques heures avant de rejoindre l’Italie les Bleues ont rencontré la colonelle Nathalie Picot, actuellement commandante de la Base Aérienne 106 de Mérignac. L’ancienne pilote d’hélicoptère s’est retrouvée aux côtés des ailières, demies d’ouverture, talonneuses, et autres flanqueurs du XV de France féminin. Et visiblement cela leur a porté chance, en plus de leur talent naturel !

Dans l’Hexagone quand on pense XV de France on imagine encore trop souvent les géniaux Antoine Dupont, Uini Atonio, Gregory Aldritt, Damien Penaud, Louis Bielle-Biarrey, ou encore Thomas Ramos. Et c’est bien logique tant ils offrent du bonheur à leurs supporters depuis quelques années. Pourtant voir jouer les sœurs Marine et Romane Ménager, Manae et Teani Feleu, Madousou Fall Raclot, Pauline Bourdon-Sansus, Gabrielle Vernier, Ambre Mwayembe, Morgane Bourgeois, ou encore Assia Khalfaoui c’est comprendre que le rugby c’est définitivement bien plus qu’un sport de garçons. C’est un vrai sport, ouvert à tous et toutes.
Il n’est donc pas étonnant qu’une colonelle de l’Armée de l’Air et de l’Espace se reconnaisse dans les valeurs de l’ovalie. Encore plus si cette officier supérieur, comme Nathalie Picot, dirige une implantation militaire du sud-ouest, terre du rugby français. Entre l’Union Bordeaux Bègles chez les garçons et les Lionnes du Stade Bordelais chez les filles la Base Aérienne 106 de Mérignac est implantée dans une vraie terre de ballons pas tout à fait ronds et que l’on passent en arrière.
Alors aux contactes des vedettes du XV de France féminin la colonelle Picot s’est essayé à quelques challenges, comme des pompes. Elle a aussi participé à la remise des maillots (blancs) de nos Bleues. Elle en a d’ailleurs reçu un elle-même. Cette camaraderie a du lui rappeler ses jeunes années comme élève pilote à l’École de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre de Dax et au Centre d’Instruction des Équipages d’Hélicoptère de Toulouse. Dax et Toulouse, deux villes qui respirent et vivent au travers du ballon ovale et de ses valeurs d’entraide et de solidarité. Des valeurs communes entre rugbymen et rugbywomen d’un côté ainsi qu’aviateurs et aviatrices de l’autre. Les ponts sont d’ailleurs fréquents entre nos deux mondes, comme nous vous l’avons déjà démontré dans nos lignes.

Pour la petite histoire ce Italie France 2025 a connu des débuts un peu laborieux, nos Bleues rentrant dominées au vestiaire à la mi-temps pour mieux revenir gonflées à bloc en seconde période. Les amateurs de beau rugby féminin, comme moi, ont vu un festival d’essais de la part des deux équipes. Mention spéciale pour Marine Ménager qui a littéralement tué le match avec un essai superbe. Et comme de bien entendu sa jumelle Romane l’a imité quelques minutes plus tard. Ces deux là sous maillots bleus (ou ici blancs) sont magiques. Avec un 21-34 comme score finale, 21-12 à la mi-temps, cet Italie France permet encore à nos Bleues d’envisager un grand chelem dans ce Tournoi des 6 Nations. Réponse la semaine prochaine à Twickenham face aux Anglaises. Ça va pas être le même match…
Photos © Armée de l’Air et de l’Espace.
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5 réponses
La colonelle est l’épouse du colonel. Nathalie Picot est colonel. Ras le bol du wokisme !!!
Encore raté Bernard Ossedat. La féminisation des grades dans les armées, les forces de l’ordre, et les services de secours a été validé en conseil des ministres en 2014 et confirmé quelques mois plus tard par le Conseil d’État suite à une saisine d’élus d’opposition. Même l’Académie Française reconnait l’utilité de féminiser les grades. Et arrêtez à chaque fois avec votre wokisme, vous ne savez même pas ce que signifie ce mot !
Il me semble que vous êtes tendancieux.
Tendancieux ? Après l’accusation de wokisme ça fait beaucoup pour une seule personne.
Bonjour,
Si je vous suit bien votre raisonnement, l’époux du colonel en question est aussi le colonel…
Bigre!
^^