Ils sont quatre, dont deux en version à fuselages longs. Depuis quelques semaines la question se pose de l’avenir des Lockheed C-130H/H-30 Hercules en service au sein de la KLu, la Koninklijke Luchtmacht. Bien que l’on sache que ces avions laisseront la place d’ici deux ans et demi aux Embraer C-390 Millennium leur futur véritable reste obscure. Il semble d’ailleurs que de potentiels clients se fassent déjà connaître.
C’est acquis. Embraer a vendu aux Néerlandais son biréacteur tactique et ceux-ci se sont entendus avec les Autrichiens autour d’un calendrier prévisionnel de livraison. Pour l’avenir du transport militaire aux Pays-Bas tout est à peu près clair. Ce qui l’est un peu moins c’est ce qu’il adviendra des deux C-130H à fuselages standards et des deux C-130H-30 à fuselages longs actuellement en dotation. Aux Pays-Bas les avis divergent.
Certains sont partisans de la revente de ces avions de transport tactique sur le marché de la seconde main. Quid alors des clients : on parle de pays africains on parle aussi de contractors américains. Les premiers les utiliseraient pour ce qu’ils sont à savoir des avions de transport tactique et les seconds les transformeraient en avions bombardiers d’eau. Il faut cependant se souvenir que malgré les bonnes relations diplomatiques qui existent entre les Pays-Bas d’un côté et le Mali et le Niger de l’autre ces pays ont forts peu de chances de pouvoir racheter un ou deux de ces Hercules. Leur proximité avec la fédération de Russie sera un motif à véto de réexportation de la part des États-Unis. Ce qui semble quasi assuré c’est que seuls trois des avions de transport tactique en question seront proposés le cas échéant à la vente. Car l’un d’entre eux sera préservé par le gouvernement néerlandais et exposé au célèbre musée de l’Aviodrome.
Outre cet exemplaire appelé à rejoindre les collections néerlandaises l’une des autres options sur la table c’est le ferrailleur. Autrement dit les trois C-130H/H-30 Hercules seraient promis à la déconstruction sur un chantier spécialement adapté. Il existe des normes très strictes en la matière dans l’UE, grâce notamment à des directives européennes particulièrement pointues en matière de respect de l’environnement. C’est une option sérieusement étudiée.
Vous l’aurez compris l’avenir de trois de ces quatre avions est incertain. L’affaire est donc logiquement à suivre.
Photo © KLu
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2 Responses
S’ils ont encore du potentiel autant les données à l’Ukraine qui sera quoi en faire ou bien avoir des pièces détachés pour en faire voler un ou deux.
Ce n’est pas demain la veille. En réalité, la question ne se posera que dans 7 ans ou plus, comme Arnaud le soulignait très justement il y a quelques mois. Ils seront alors vendus pour une bouchée de pain. Je ne suis même pas certain que les Néerlandais les maintiendront en état opérationnel jusqu’en 2030. Investir et économiser vont souvent ensemble. JOYEUX NOËL À TOUS ET TOUTES.