Vers un 4e trimestre 2024 placé sous le signe du Dassault Aviation Rafale !

Il débute mardi prochain et s’annonce d’ores et déjà essentiel pour l’avion de combat clodoaldien. En effet durant ce quatrième trimestre 2024 l’avionneur Dassault Aviation et son chasseur Rafale F4 vont concrétiser le contrat avec l’Indian Navy et créer des avancées majeures avec quatre autres pays. Arabie Saoudite, Colombie, Maroc, Pérou, quatre pays, trois continents, quatre dossiers très différents pour l’avion français. À Saint-Cloud le Père Noël pourrait bien arriver avant le 25 décembre cette année.

Oui le Dassault Aviation Rafale F4 dame le pion de tous ses adversaires, à l’exception notable du Lockheed-Martin F-35A Lightning II américain. Qu’ils s’appellent Boeing F-15EX Eagle II, Eurofighter EF-2000 Typhoon, ou encore Lockheed-Martin F-16V Viper ils tiennent difficilement face au chef d’œuvre français. Les Sukhoi Su-30 Flanker-C, Su-35 Flanker-E, et Su-57 Felon sont encore différents : ces avions russes ne jouent pas dans la cours des grands. Ils matchent en deuxième division. En fait pour deux d’entre eux on peut même dire qu’ils aident cette année Dassault Aviation à placer son Rafale sur l’échiquier afin de gagner la partie.

En Arabie Saoudite si on a longtemps cru que c’était la diplomatie allemande autour de l’EF-2000 Typhoon qui permettrait au Rafale de l’emporter. Il y avait aussi un risque que l’avion français ne joue sur place le rôle du lièvre derrière lequel les vrais concurrents allaient courir. Sauf qu’à l’appareil européen s’est ajouté depuis le F-15EX Eagle II. Et là aussi la diplomatie est entrée en jeu. Joe Biden a laissé entrapercevoir un échec de Boeing en raison du protectionnisme américain et des relations dégradées entre Ryad et Washington DC. Dans le même temps même si elles ne sont pas d’une cordialité excessives celles qui unissent la capitale saoudienne à Paris demeurent… correctes. À croire qu’Emmanuel Macron fait tout actuellement pour que le Rafale soit acheté à hauteur de 54 exemplaires par la Royal Saudi Air Force. Ce qui ajouterait un nouveau client asiatique à l’avion.

Un peu plus près géographiquement et historiquement de nous il y a le Maroc. C’est le pays dont on parle le plus actuellement pour un contrat Rafale aux alentours du second semestre 2025. Il faut dire que face à une Algérie qui s’entête à s’armer encore et encore auprès de Moscou Rabah revient à ses vieux automatismes : se tourner vers Paris et vers Washington DC. Pour les Marocains le Rafale F4 est non seulement un redoutable chasseur de pénétration mais surtout l’avion de supériorité aérienne qui leur permettra d’interdire leur espace aérien aux futurs (hypothétiques ?) Sukhoi Su-57 Felon algériens. Avec l’avion omnirôle tricolore le Maroc retrouverait une place de choix sur le continent africain.

Ensuite il y a le Pérou… client actuel des Mirage 2000P/Mirage 2000DP désormais vieillissants. Surtout client également de l’industrie russe et qui a condamné l’illégale invasion de l’Ukraine. Les Péruviens ne s’imaginent plus financer Moscou et se tournent eux aussi vers Dassault Aviation et son Rafale. Le contrat n’est pas annoncé énorme, une douzaine voire une quinzaine d’exemplaires. Il débloquerait pourtant le compteur en Amérique du Sud. À moins que d’ici là un autre pays de cette région du monde ne saute le pas.

En effet la Colombie hésite toujours à valider son intérêt pour le Dassault Aviation Rafale F4. Ce n’est pas évident sans doute pour elle de passer d’un chasseur moyen comme l’I.A.I. Kfir, copie israélienne américanisée du Mirage 5 français, à une machine d’exception comme le Rafale. Pourtant tous les voyants sont au vert… fluo dans ce pays. En fait c’est simple la Colombie est avec l’Arabie Saoudite un des deux pays qui pourrait bien signer avec la France avant le 31 décembre 2024. Enfin parmi les hypothétiques…

Car il y a un pays dont on sait désormais avec une certitude de l’ordre du 99.99% que la signature du contrat interviendra durant ce quatrième trimestre 2024 : l’Inde. Point d’Indian Air Force cette fois mais d’Indian Navy et donc de Rafale M porté au standard F4. Les Indiens l’ont choisi pour remplacer leurs décevants Mikoyan MiG-29K Fulcrum-D russes à bord de leurs porte-avions. Le Rafale M débloquera enfin son compteur à l’export, ce à quoi personne n’aurait sans doute pensé il y a encore 15 ou 20 ans. Toutes les informations qui nous parviennent indiquent la fin d’âpres négociations franco-indiennes. Y a plus qu’à comme on dit dans ce cas là !

Il est évident que Dassault Aviation va devoir pousser les murs de ses usines afin de livrer en temps et en heures tous ses clients. Il n’est pas impossible que le très récent contrat serbe, pourtant controversé en France, ait débloqué des verrous psychologiques chez certains clients. Le Rafale se vend bien parce que c’est un chasseur d’exception, ni plus ni moins. Au grand dam de ses concurrents.

Affaire à suivre.

Photo © Armée de l’Air et de l’Espace.