DEI pour «Diversité, Équité, Inclusion» sont trois lettres qui hérissent le poil de l’administration fédérale américaine actuelle. Cette semaines plusieurs entreprises françaises ont été contactées par l’ambassade des États-Unis à Paris afin de s’assurer qu’elles ne mettaient pas en œuvre de politiques de diversités contraires aux idées de Donald Trump. Les groupes Airbus et Leonardo, deux poids-lourds européens de l’aéronautique, sont fournisseurs de l’administration fédérale et des forces armées américaines et pourraient donc eux aussi se retrouver obligés de suivre les désidératas de l’autoritaire président américain. À Paris cela a vivement fait réagir le ministre de l’Économie Eric Lombard.
À priori quel que soit l’orientation idéologique de chacun une telle directive de l’ambassade des États-Unis est choquante. Elle peut ne l’être que sur la forme ou bien sur la forme et sur le fond. Car sur la forme la diplomatie américain s’ingère directement dans le fonctionnement des entreprises françaises qui fournissent les administrations et forces armées des États-Unis. Sur le fond elle demande aux entreprises françaises de revenir sur sept décennies d’acquis sociaux et sociétaux aux profits aussi bien des femmes, que des personnes en situation de handicap, ou encore des employés LGBTQIA+ (pour Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenre, Queer, Intersexes, Asexuels, et plus) voire des personnes issus de l’immigration. Oui je sais ça en fait du monde.
Sans tomber dans la caricature pour Donald Trump l’être humain qui se rapproche le plus selon lui de l’idéal est un homme, blanc, hétérosexuel, cisgenre, valide, et en bonne santé. Si vous ne trouvez pas cela trop restrictif je ne saurais que trop vous conseiller de ne pas lire la suite. Depuis le 20 janvier 2025 les programmes de politique DEI sont interdits dans les administrations fédérales et les forces armées américaines. Nous avions d’ailleurs abordé brièvement le cas des personnes transgenres dans l’US Air Force désormais indésirables. Objectivement cela concerne le droit du travail américain et ne regarde pas plus que ça la France et l’Union Européenne, sauf de heurter nos valeurs que Donald Trump et ses soutiens qualifient de «progressistes». Dans leur bouche c’est un très vilain mot.
Sauf que donc désormais l’administration fédérale des États-Unis, par la voie de sa diplomatie, entend mettre au pas les entreprises françaises, mais aussi du reste de l’Europe, qui fournissent administrations et militaires. Et là ce n’est plus du tout la même sauce. C’est de l’ingérence dans les affaires d’un état tiers. Bon le cas du Canada et du Groënland nous prouve que c’est là le cadet des soucis de Donald Trump et de son très agressif vice-président. Pour autant la France reste la France. Quand on a quelque chose à dire on ne reste pas dans notre coin à ruminer bêtement, on l’ouvre. Cet article en est la démonstration. La réaction d’Éric Lombard, ministre de l’Économie et des Finances, en est une bien plus forte. Ses attachés de presse ont déclaré à l’AFP : «cette pratique reflète les valeurs du nouveau gouvernement américain. Ce ne sont pas les nôtres. Le ministre le rappellera à ses homologues au sein du gouvernement américain». C’est certes consensuel mais ça démontre que la France ne se laissera pas faire.
Au niveau aéronautique les groupes Airbus et Leonardo, pour ne citer qu’eux mais on aurait pu aussi en choisir d’autres, fournissent aussi bien l’US Army au travers de l’UH-72 Lakota, que l’US Navy avec le TH-73 Thrasher, ou encore l’US Coast Guard avec les HC-144 Ocean Sentry et HC-47J Spartan II. On pourrait rajouter des hélicoptères en dotation aussi bien auprès de l’ATF, du CBP, ou encore du FBI. Oui les agences fédérales de forces de l’ordre à trois lettres adorent les hélicos européens, et ce depuis des années. On pourrait même dire depuis des décennies.
Bien sûr la plus part de ces machines sont assemblés aux États-Unis dans les usines des deux groupes européens. Mais très souvent certains de leurs composants proviennent d’Allemagne et de France pour le groupe Airbus et d’Italie ou du Royaume-Uni en ce qui concerne Leonardo. Et si aujourd’hui Paris et Rome, mais aussi Berlin, Bruxelles, ou encore Madrid laissent faire cela quelle sera la prochaine étape pour l’industrie aéronautiques ?

Que les avionneurs Airbus et ATR qui exportent des avions de ligne vers les compagnies aériennes basées aux États-Unis ne mettent plus en œuvre de politique de recrutement en faveur des personnes en situation de handicap ? Que les employés atteints de maladies graves comme un cancer, le sida, ou encore une maladie orpheline soient laissés sur le carreau ? Que les LGBTQIA+ soient exclus des recrutements ? Qu’il n’y ait ni femme ni homme «de couleur» sur les chaînes d’assemblage ? Est-ce cela que Donald Trump ordonnera à ses «partenaires européens» ? Non ce n’est pas une dystopie comme a pu l’être celle sur l’Air National Guard du Canada. C’est bien les relations commerciales et diplomatiques que Washington DC compte engager avec le Vieux Continent et donc avec notre industrie aéronautique.
Vous le sentez ce vilain frissons dans le bas du dos ? Oui les quatre années à venir vont être particulièrement longues et délicates entre un côté et l’autre de l’Atlantique nord. Je n’aimerais pas être un employé du centre d’assemblage de Cameri en Italie…
Photos © US Customs & Border Protection et US Navy.
En savoir plus sur avionslegendaires.net
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
29 réponses
Bonjour, je me demande, si a force de vouloir être si restrictif, l’industrie américaine ne risque pas de régresser ? Qu’en est il les accessoiristes et autres qui travaillent pour des deux bords de l’Atlantique ? Si les européens sont boycottés par les USA, cela pourrait fortement ralentir l’industrie aéronautique dans ce pays et pousser celle de l’Europe de réduire la…voilure. Bref tout le monde serait perdant/perdu pour des lubis doctrinales.
Cela pourrait durer plus que les 4 ans du mandat de Trump…. En effet son vice-président Vance va bien reprendre le flambeau de l’accession à la Maison Blanche… Et lui est bien pire que son mentor…
Et si ces deux entreprises menaçaient de quitter le marché US ? Qui aurait le plus à perdre ?
Les deux entreprises en question. Les Américains iraient alors vers leurs propres industriels.
Ok… Avec qlq années de retard le temps de réorganiser le système. Dans le monde actuel, est ce supportable ?
Arnaud, vous devriez savoir que réintégrer des productions qui sont faites en Europe pour les industriels US ne se réintégrent pas aux US en quelques années, de plus le savoir faire n’est plus aux US pour beaucoup de productions.
Ces équipementiers possèdent une charge telle, que le fait d’arrêter de produire pour les US leur permettrait de servir leurs autres clients européens et du reste monde hors US plus rapidement ! Les créneaux demandés rien que par les avioneurs européens sont importants,aussi bien dans le domaine civil que dans le domaine militaire.
Et si ils copient les modèles ? Nous ne pourrons pas faire grand chose. Comme pour les Citroën en Russie.
J’attends une réaction du peuple américain mais bon j’ai tellement attendu la réaction du peuple russe en vain…
Il y a d’autres nations que les USA ,elle ne veut plus des technologies européennes ? soit
Les technologies européennes sont majeures. Les autres compétiteurs ne sont pas du même gabarits. Les US seront perdants à court et moyen termes.
Bonjour
Les USA imposent leur vision économique (car TOUT est économie) au monde depuis des décennies.
Vision qu’ils transgressent avec une facilité déconcertante ; c’est le « fait ce que je dis, pas ce que je fais ».
Combien d’entreprises et d’État sanctionnés en application de décisions prises UNILATÉRALEMENT ?
D. Trump et ses séides ne font qu’aller un peu plus loin dans la démarche.
Alors que les européens, menés semble-t-il par le président français, s’agitent autour de l’Ukraine, un oukase est sorti du chapeau. Je ne peux m’empêcher d’y voir du « billard 3 bandes ».
Que les délires trumpiens s’appliquent aux filiales aux USA des entreprises européennes va hélas de soi, mais pas aux parties non américaines, ne serait-ce que parce que cela peut être en contradiction avec les lois locales. Par exemple, en France il y a une obligation au nombre de femmes dans les conseils d’administration (une cible des décrets anti DEI).
Je suis tombé sur un article au sujet d’américains quittants leur pays pour… le Mexique. Ironie des choses
Bonjour,
Les US affichent un mepris et une agressivité qui n’ont comme seul objectif d’imposer des contraintes à tout entreprise étrangère voulant vendre sur le sol americain pour les affaiblir. Cela n’a rien de politique LGTB, c’est l’excuse du jour pour une guerre commerciale et strategique envers l’Europe. Il y a 50 ans c’etait le boom supersonnque du concorde. A chaque periode ses pretextes pour fausser la concurrence et les pratiques commerciales. Trump est dans cette veine puissance 10. Tout n’est que pretexte pour s’imposer et affaiblir. La cible du jour est l’Europe et la France en particulier. Le wokisme n’a rien à voir avec tout ça.
En attendant la prochaine ingérence.
Bon dimanche.
Justement c’est là que votre grille de lecture retarde. Donald Trump est un idéologue. Sa haine de la diversité n’est en rien une excuse, c’est même le fondement de toute son action politique et donc économique.
Difference de point de vue, mais j’ai peur d’etre en avance plutôt qu’en retard. Tous les angles d’attaque sont bons pour trump. Et croyez moi il se f..t royalement de notre style de vie et de société.
Heureux de pouvoir discuter même si nous voyons les choses différemment.
L’avenir nous eclairera.
Merci pour vos chroniques.
Salut Arnaud et les Passionnés,
C’est qui, qui a la plus grosse….? L’Agent Orange, Poutler, Face de Xi, Erdogang…? Nous assistons, avec une accélération ces derniers mois depuis l’arrivée d’un nouveau concurrent, à un concours entre dictateurs et autocrates, pour le décernement de ce prochain prix; la bataille est rude et violente, tous les coups sont dorénavant permis, c’est No Limit; il y a même un prix spécial pour la plus grosse « avalée par l’Europe », le dernier carré de démocratie à résister aux « Bêtes immondes » qui déversent sans vergogne leur fiel et leur haine de la race humaine.
L’Agent Orange et son Bouffon de service, empilent sans aucune retenue, les décisions anti-sociales, xénophobes, ségrégationnistes, mais aussi anti-constitutionnelles….ce qui est apparemment le cadet de leurs soucis, soit par manque de compétence, soit par « Fait du Prince »….!
De fait, il n’y a plus aucune surprise quand une ambassade US en France se permet d’adresser ce genre de missives et d’avertissement à certaines entreprises françaises, au mépris total des convenances diplomatiques, du droit français et européen. Cela reste évidemment choquant et insupportable pour nous français et européens de se voir imposer des règles et valeurs « Inhumaines » par un pays étrangers, qui plus est, ancien « allié » et ancienne « démocratie »….!
Evidemment, ces règles et valeurs ne sont pas applicables en Europe à nos entreprises françaises et européennes, sous peine de condamnations, mais elles pourraient l’être pour leurs implantations locales aux USA…Par contre, nombres de ces règles arbitraires sont ou vont êtres remises en cause de par leur anti-constitutionnalité par les citoyens et juges US, d’où une application encore incertaine, avec le risque éventuel d’un boycott des américains mais aussi planétaire comme avec Tesla dorénavant, ou de disgrâce au prochain changement de gouvernance…pas gagné quand même sur ce dernier point !
La situation n’est assurément pas évidente pour ces sociétés françaises et européennes mondiales, qui ne peuvent se permettre de perdre des marchés américains aussi importants et stratégiques, c’est sur cela que joue ces dignes représentants de la « déchéance et abâtardissement humain ».
Alors, il faut « Résister Ensemble et Soudés », tous européens attachés aux valeurs démocratiques et humaines que nous sommes, comme le font les Ukrainiens au risque de leur vie et donc à un degré encore bien supérieur, face à la Tyrannie imposée par ces nouveaux dictateurs du 21ème siècle, qui assurément ne sera pas le « Siècle des Lumières », mais plutôt celui de l’ Obscurantisme, du moins pour ce 1er quart…!
Aéronautiquement,
Boycottons tous au maximum les marques et firmes américaine, avec des chiffres d’affaire en baisse de partout en Europe, ils calmeront assez vite l’agent orange et sa bande de dégénérés qui l’accompagne.
En fait Christian il faut savoir que globalement les boycotts d’enseignes et de marques américaines ne servent à rien. Car si par exemple les Français décident de ne plus aller manger chez Burger King ou McDo ce n’est pas l’économie américaine qui va vaciller mais l’emploi français car Burger King et McDo en France sont des entreprises françaises qui emploient de dizaines de milliers de jeunes. Le boycott n’a toujours eu qu’un impact négligeable et ne sert réellement qu’à l’égo de celui ou celle qui le fait.
Certes, ce n’est pas l’économie américaine qui vacillera, mais avec au moins, moins 30% en Europe, Mc DO ou Burger King (et les autres), vous avez beau dire mais cela impactera leurs résultats financier et ils feront un lobbying d’enfer pour calmer l’agent orange, le fric, c’est ce qui gouverne.
Et on fragilisera en Europe l’emploi des jeunes peu ou pas diplômés. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Et désolé mais je ne vois pas Christian en quoi un boycott permettrait une baisse aussi énorme que 30%. Mais bon je comprends votre démarche, même si je ne la partage pas.
Une fois encore ce sont les homosexuels comme moi qui trinquent.
Il n’y a pas que les LGBTQIA+ « qui trinquent » Gérard.
Bonsoir administrateurs zet passionnés,
J’aimerais revenir sur le commentaire de Christian (trop) vite balayé ) par Arnaud, pour une fois bien complaisant : si nous boycottons les produits américains – McDo par exemple, ils sont de nombreux à couiner qu’en fait, ça impactera des franchises , donc des chefs d’entreprise, et des salariés français. Certes.
Mais si on regarde la comptabilité de McDo : ses actifs matériels (terrains, usines, équipements : les actifs immobilisés, c’est-à-dire ce qu’il y a de tangible, de concret dans son patrimoine) sont insignifiants : l’essentiel repose sur l’incorporel (droit de marque, le « pognon » qu’on peut espérer des l’exploitation de la marque « McDo »). Boycottons mondialement McDo, et immédiatement McDo ne vaut plus rien … Subséquemment, comme disent les gendarmes, des entrepreneurs et salariés français concernés seront en très mauvaise posture , certes.
En d’autres époques, moins indulgentes, on les aurait appelés des collabos : si cela se produit de nos jours, on leur expliquera juste qu’ils ont contribué à un phénoménal déséquilibre Europe / États-Unis qu’on ne peut plus supporter , et ils seront de moins en moins nombreux à l’avenir … et McDo, qui a priori n’aura rien perdu de concret, s’effondrera par manque de débouchés de ses revenus.
Excusez-moi, c’était mon côté « rêveur » : j’ai par exemple cité McDo, mais il en est exactement de même avec Nike [Merci de prononcer « Niqué » à la grecque, eux-même (Nike, pas les grecs !!!) s’en disent fiers] et plein d’autres marques étasuniennes … Tesla n’est qu’anecdotique là-dedans)
Bonne fin de ouikinde à toutes zet à tous!
Ce qui est choquant n’est pas que Trump et son équipe aient des opinions politiques différentes. Ils ont le droit d’avoir leurs opinions, c’est un pays différent et nombreux en France ou ailleurs sont d’accord avec eux. Ce qui est problématique, c’est l’extraterritorialité de l’application de ces règles. Cet aspect est inacceptable. Si en France nous décidons de renoncer à cette idéologie LGBTQ, ce sera de notre propre chef et non parce que Washington l’a décidé. Qui pourrait imaginer qu’il soit acceptable d’avoir des lois transgenre parce que quelqu’un pense que c’est bien en Californie. Ce serait irrecevable comme argument. Les Californiens ne sont pas les Français.
Le droit est national, il n’est ni européen ni mondiale. La bonne échelle pour décider de comment nous souhaitons vivre ensemble ne peut se décider que sur une base nationale.
J’ai alors deux nouvelles pour vous Math. Nous sommes au 21e siècle et les lois en France sont autant « nationales » qu’européennes. Ça c’était pour la première et pour la seconde il n’y a aucune « idéologie LGBTQ » si ce n’est dans la tête de quelques réactionnaires bas du plafond et nostalgiques d’une époque plus fantasmée qu’autre chose.
Je suis réactionnaire, idéologique et bas de plafond, donc mon opinion existe et vaut un vote, comme tout un chacun. Le but de la politique est de faire des lois. Le vote le permet. Si un parti politique soutient une telle vision et gagne les élections, une autre vision sera caduque. C’est le principe du vote. Maintenant, si vous soutenez un système basé sur autre chose que le vote démocratique, c’est votre choix, mais ce cheminement ne peut dès lors pas être considéré comme républicain ou démocratique.
Ce serait un comble, non? Une telle prise de position ne serait pas supérieure à celle de n’importe quel autocrate. Le principe du fait majoritaire est que ce que fait la loi, la loi peut le défaire. C’est assez 21ième siècle. Il n’existe rien de tel que le sens de l’histoire. Le « sens de l’histoire » est un moyen d’intimidation, pas un moyen démocratique. Il vise à une autocensure des intervenants, en leur expliquant qu’ils n’ont rien compris. Hors, la liberté de penser une organisation sociale appartient à chaque citoyen. Ce qui est permanent, ceux sont des principes. Y renoncer n’est pas sans conséquence. J’ai la faiblesse de penser que derrière un énervement de façade, vous le savez.
Bien à vous
Ah les principes !!! C’est comme les valeurs, il fut parfois savoir les dépasser. Deuxième année de science politique…
Trump est dingue mais en France les fachos l’adorent. Au moins avec l’agent Orange on sait à quoi ressemblerait une France gérée par le Bardella ou Le Pen.
Autant je ne porte pas du tout le Rassemblement National et ses idées dans mon cœur autant je n’imagine pas du tout ses membres prôner des trucs aussi débiles que Trump. Je ne verrais pas madame Le Pen ou monsieur Bardella revendiquer l’annexion d’un pays voisin, d’une île, ou d’un canal. Comparaison n’est pas toujours raison Rebecca.
A mon sens ce qu’il demande n’est pas possible pour cause de réglementations nationales et Européennes. Et cette exigence est ubuesque : pour rester dans le domaine aérien, les sociétés qui assurent la gestion de l’espace aérien, celles qui ravitaillent, nettoient et entretiennent les avions, nourrissent les pilotes et passagers… sont toutes soumises à ces lois.
Alors, généralement tout contrat inclut une clause qui stipule que le prestataire ne peut enfreindre les lois du pays où il exerce…