Atlas, Phénix, et Rafale de l’Armée de l’Air et de l’Espace ont rejoint la Guyane.

Mercredi prochain beaucoup d’yeux au ministère des Armées seront rivés sur le pas de tir du centre spatial de Kourou. En attendant, et dans le cadre du renforcement de l’opération Titan, cinq avions de l’Armée de l’Air et de l’Espace ont rejoint avant hier la Guyane depuis la métropole : un A330 MRTT Phénix, un A400M Atlas, et trois Rafale B. À bord de l’avion citerne un célèbre colonel de réserve avait pris place : le spationaute Thomas Pesquet. Ce déploiement porte le nom d’opération Bubo 2025.

L’icône de l’Armée de l’Air et de l’Espace, un modèle plus les plus jeunes générations : le colonel Thomas Pesquet.

Bubo 2025 c’est donc l’opération dans l’opération. Car Titan concerne généralement les unités prépositionnées en Guyane, des formations de souveraineté comme les légionnaires du 3e Régiment Étranger d’Infanterie et les marsouins du 9e Régiment d’Infanterie de Marine mais également bien sûr les aviateurs et aviatrices de l’Escadron de Transport 68 Antilles Guyane. En temps normal leurs avions cargo CN-235 et leurs hélicos AS.555 Fennec et SA.330B Puma suffisent largement à sécuriser les tirs de fusée.

La bête de somme de l’Armée de l’Air et de l’Espace : l’A400M Atlas.
Doit-on encore présenté cette allure de star de cinéma ? Le Rafale !

Or le mercredi 26 février 2025 quand Ariane 6 s’élèvera dans les airs à destination de l’espace tout le ciel de Guyane sera sous très haute sécurité. Pas question que des intrus ne s’en approchent. Et pour en être bien sûr ce sont 120 militaires qui ont rejoint le département d’Amérique du Sud depuis la métropole. Ils ont volé à bord du même A330 MRTT Phénix qui a été utilisé pour ravitailler en vol les Rafale B de la 30e Escadre de Chasse. Ce sont ces derniers qui vont assurer une totale maîtrise de l’espace aérien guyanais. Et l’A400M Atlas dans tout ça ? Simple il a convoyé le fret, dont les pièces détachées nécessaires à la mise en œuvre des avions de combat.

Ça glougloute un Rafale B !

 

Un tel déploiement de forces pour un tir de fusée peux sembler excessif mais Bubo 2025 est aussi une démonstration des capacités de projection de la France à 7000 kilomètres de distance. Peu de forces aériennes en Europe peuvent le faire. En dehors de l’Armée de l’Air et de l’Espace seule la Royal Air Force dispose d’un tel savoir faire. Posséder les avions ne suffit pas, il faut aussi avoir sous la main les infrastructures. Et là dessus la Base Aérienne 367 de Cayenne joue un rôle essentielle. Elle est le hub des aviateurs français. Elle est aussi leur nid.
Durant les prochains jours les pilotes vont se familiariser avec le vol en Guyane, on appelle cela l’acclimatation. De cette manière dans une semaine ils seront parfaitement opérationnels et prêts à répondre à n’importe quelle menace à l’encontre du centre spatial, du CNES et de l’ESA, et bien sûr de cette merveille de technologie qu’est Ariane 6. Ceux qui voudraient en découdre sont donc prévenus, ce sera à leurs risques et périls : nos aviateurs volent sur l’un des tous meilleurs chasseurs du moment.

Photos © Armée de l’Air et de l’Espace & État-Major des Armées.


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

18 réponses

  1. Dommage les faute d’orthographe!
    Dommage aussi cet paranoia guerrière (« ceux qui veulent en découdre …… »).
    Ecrit par une « IA » cette article.

    1. Il faut bien que je fasse des fautes d’orthographe afin que les ayatollahs de l’orthographe comme vous monsieur Deschamps puissiez avoir une raison d’exister. Sinon le mot paranoïa prend un tréma sur son i. Je dis ça je ne dis rien je me comprends.

    2. Venant de quelqu’un qui ignore le pluriel et qui confond « Cet » et « Cette », c’est cocasse.

      La paille, la poutre, la honte, tout ça……

      En tout cas ton intelligence à toi elle est bien artificielle, michel !

    3. Votre commentaire me fait doucement rire Monsieur Deschamps quand je vois le nombre de fautes en 3 lignes. C’est l’arroseur arrosé.
      Les mots s’accordent en genre et en nombre :
      – Il faut mettre un « s » à faute quand vous utilisez l’article « les ».
      – Paranoïa est un mot féminin. C’est « cette paranoïa » et non « cet paranoïa ».
      – Article est un mot masculin. C’est « cet article » et non « cette article ».
      Allez, encore un effort.
      Et merci Arnaud pour vos articles.

    4. Tiens Mimiche tu t’arrêtes à la forme et pas au fond. « les faute » « paranoia » (déjà relevée par Arnaud) et « cette article ». Quand on veut faire la leçon Mimiche on se doit d’être irréprochable de son côté. Raté !
      Et franchement faut arrêter avec ces histoires d’IA. Sous prétexte que tu l’as entendu l’autre jour chez Pascal Praud tu le rebalances à toutes les sauces. Ce blog est plus vieux que les IA.
      Je suis sûre que Mimiche il a une adresse mail en aol ou en wanadoo.

  2. Merci Arnaud pour l’article.
    C’est bien que le colonel Thomas Pesquet fasse ses « journées de réserve opérationnelle », bel exemple à montrer

  3. Votre commentaire me fait doucement rire quand je vois le nombre de fautes en 3 lignes. C’est l’arroseur arrosé.
    Les mots s’accordent en genre et en nombre :
    – Il faut mettre un « s » à faute quand vous utilisez l’article « les ».
    – Paranoïa est un mot féminin. C’est « cette paranoïa » et non « cet paranoïa ».
    – Article est un mot masculin. C’est « cet article » et non « cette article ».
    Allez, encore un effort Monsieur Deschamps.

  4. Ce déploiement de forces de l’armée en Guyane est dû à la très haute importance du passager du prochain décollage de la fusée Ariane VI. Il s’agit du satellite CSO-3, un satellite d’observation militaire stratégique pour l’armée française. Bref, l’armée déploie les grands moyens pour protéger son satellite …

  5. Deux raisons pour le renforcement de la sécurité pour ce lancement
    – ce n’est que le deuxième vol d’Ariane 6 et premier avec une charge commerciale
    – la charge est CSO3, le 3ème et dernier satellite de reconnaissance optique de la Composante spatiale optique (CSO)

  6. Thomas Pesquet n’est pas un vrai pilote militaire, c’est juste un panneau publicitaire pour l’armée de l’Air. Il est là pour faire plaisir à la génération XY et à ses followers sur Tok-Tok le réseau désociabilisé préféré des djeuns. Et évidemment vous Arnaud vous tombez dans le panneau. En fait vous ne valez pas mieux que vos collègues d’Aérobuzz ou d’Air Fan. Et personne ne s’est demandé combien toute cette exposition médiatique avait coûté?

    1. Monsieur Domeyne si vous faisiez ne serait que le millième de ce que Thomas Pesquet fait pour la vulgarisation scientifique et technologique vous auriez le droit de le critiquer comme le faites ci-dessus. Mais comme ce n’est pas le cas je vais vous demander de ne plus recommencer ce genre de commentaire déplacé. Que vous n’appréciez pas le colonel Pesquet ne vous autorise pas à lui manquer de respect.
      Premier et dernier avertissement de ma part.

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