L’avion bombardier d’eau intervenait contre les incendies qui ravagent la mégapole californienne. Ce jeudi 9 janvier 2024 en milieu de journée un Bombardier CL-415 appartenant à la province canadienne du Québec a été percuté en plein vol par un drone de loisirs opérant sans autorisation au-dessus de la zone de feux. Une enquête a été confié au Los Angeles Police Department sous la supervision de la Federal Aviation Administration. Il n’y a fort heureusement aucun blessé mais les dégâts obligent à l’immobilisation temporaire de l’amphibie bimoteur.
Il était 13 heures environ, en heure de la côte ouest des États-Unis, quand l’incident a été relevé. Le Bombardier CL-415 immatriculé C-GQBE opérait au-dessus de Santa Monica, un des quartiers de Los Angeles. Le pilote québécois a indiqué au contrôle aérien américain avoir ressenti un choc sur l’aile gauche. Immédiatement il a stoppé sa mission de lutte contre les flammes et a rejoint l’aéroport Van-Nuys d’où il avait décollé quelques temps plus tôt. Un trou d’une trentaine de centimètres de diamètre éventrait la voilure. C’est le résultat d’une collision entre le CL-415 et un drone de loisirs.
L’avion bombardier d’eau a été remisé pour inspection par la Federal Aviation Administration. Les services judiciaires du Los Angeles Police Deparment vont mener les investigations, et le FBI a annoncé observer de près la situation. Il faut dire que l’infraction est très grave puisque dès mardi et les premiers feux dans Los Angeles la FAA avait émis une série de Temporary Flight Restrictions afin d’interdire les vols non essentiels au-dessus des feux. Même les drones des télévisions américaines n’ont pas le droit de voler. Et clairement les policiers californiens s’orientent désormais vers un plaisantin ou un bloggeur en mal de sensations fortes à publier. Quoiqu’il en soit cela risque fort de lui coûter cher quand il sera retrouvé. Outre un risque d’interdiction de vols à vie il encourt jusqu’à douze mois de prison ferme et 75 000 dollars US d’amende. Sans compter que le Service Aérien Gouvernemental du Québec peut se retourner contre lui au civil et exiger le remboursement des travaux de remise en état du CL-415.
Malgré l’aspect anecdotique de l’incident il faut voir que si la collision avait eu lieu au niveau du pare-brise de l’avion bombardier d’eau l’issue aurait pu être bien plus dramatique avec risque de perte de l’avion et de son pilote.
Affaire à suivre.
Photos © AFP & Pier-Olivier Veilleux
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2 réponses
y’a pas à dire, les canadairs c’est du solide !
J’ouvre votre site et je prends connaissance de cette stupide collision entre un drone et un Cl415 québécois. Encore un autre ***** qui désire se faire du fric aux détriments du malheur des autres. J’espère que la personne responsable de cette collision soit lourdement santionnée par les tribinaux et que le gouvernement du Québec exgige le reboursement des frais de réparation du CL-415. Un article dans le journal de Québec en fait mention https://www.journaldequebec.com/2025/01/10/incendies-en-californie-un-avion-du-quebec-cloue-au-sol-apres-avoir-ete-endommage-par-un-drone