Los Angeles et ses environs continuent de brûler. Aussi pour la photo de ce mercredi nous vous proposons un petit focus sur un des Lockheed C-130H Hercules du Cal Fire ici en pleine attaque des flammes sur le désormais tristement célèbre Palisades Fire. Remarquez la gerbe de retardant, cette «boue» rougeâtre qui permet de littéralement étouffer le feu.
Tanker 122 est un ancien avion militaire. Il continue de servir l’Amérique et plus précisément l’état de Californie pour lequel il s’est mué en avion bombardier d’eau. Immatriculé N462DF il porte par ailleurs le numéro de série constructeur 5034. Avouez tout de même que la livrée blanche et rouge en jettent sur ce quadrimoteur turbopropulsé. Ça change de celle des C-130H Hercules de transport tactique, notamment ceux de l’Armée de l’Air et de l’Espace.
Il est tout de même assez navrant en janvier de devoir encore présenter des actions de lutte contre les feux d’espaces naturels. Mais bon le réchauffement climatique est à ce point palpable qu’il n’existe désormais plus de saison des feux. Celle-ci court sur douze mois par an, et c’est encore plus prégnant sur la côte ouest des États-Unis.
Photo © Ryan Grothe via Cal Fire.
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3 réponses
Bravo pour le choix de la photo elle est superbe et très originale.
Le C130 est un avion qui a encore, bcp à donner
Salut Arnaud et les Passionnés,
Très beau cliché, et tu sais comme je suis exigeant ! Je le vois déjà l’Hercule, se poser sur la piste en herbe de La Ferté, puisqu’il peut aussi s’affranchir des pistes bétonnées. Quel cliché se serait !
En fait, ce qui m’interpelle sur cette photo, c’est cette poudre rougeâtre déversée par milliers de tonnes sur les espaces naturels entourant Los Angeles. Cette poudre, rose en fait pour mieux visualiser les zones traitées, à base de phosphate d’ammonium, et dénommée Phos-Chek ou Fire-Trol en Europe, aurait des effets nocifs sur certaines espèces aquatiques telles que le saumon du Pacifique Quinnat, et causerait des dommages importants aux écosystèmes par sa présence dans les cours d’eau. Par ailleurs, des interrogations planent lourdement quant à son impact à long terme sur les sols, les insectes et la microbiologie locale. Alors, est-ce un mal pour un bien ou l’inverse ?
Passionnément,