Le Dassault Aviation Rafale F4 en approche finale en Arabie Saoudite ?

On a longtemps cru que sur ce dossier l’avion de combat français jouait les sparring-partners de luxe aux profits de l’EF-2000 Typhoon. Deux semaines après une visite d’état du Président de la République Emmanuel Macron particulièrement scrutée par les médias du monde entier il semble que le dossier du Dassault Aviation Rafale F4 auprès de l’Arabie Saoudite n’ait jamais été aussi chaud ! Et désormais l’objectif est très clair les 54 avions de combat devront tous être opérationnels avant dix ans. Et si finalement c’est le consortium européen Eurofighter qui allait devenir le dindon de la farce ?

Mais au fait pourquoi d’ici dix ans ? Car en 2034 la planète du ballon rond a rendez-vous dans des stades climatisés afin de disputer la coupe du monde de football… en Arabie Saoudite. Et visiblement pour la Royal Saudi Air Force le Rafale F4 est bien plus à même de protéger le pays que le Typhoon Tranche 4. En théorie le remplacement des Tornado IDS saoudiens aurait dû être du tout cuit pour le consortium Eurofighter puisque celui ci a déjà placé localement des versions antérieures de son avion de combat. Sauf que son concurrent français a débarqué alors que personne ne l’y attendait.

Et il a tellement brouillé les cartes que personne ne savait vraiment ce qu’il faisait là. Il faut dire que l’Arabie Saoudite a déjà acheté des chars, des hélicoptères, ou même des navires de guerre à la France elle s’était jusque là garder de franchir le Rubicon et d’acquérir des avions de combat. Or il est peut-être temp pour elle de sauter le pas. D’autant que les relations diplomatiques entre Paris et Ryad sont au beau fixe, en a témoigné la visite début décembre d’Emmanuel Macron. L’entourage du président français a d’ailleurs fait savoir que les deux pays avaient bien progressé sur les négociations autour de la cinquantaine de Rafale F4. Une information non confirmée par Dassault Aviation, mais pas non plus démentie ; ce qui au final est une excellente nouvelle.

Outre l’actualité sportive de 2034 ce qui semble avoir récemment été un électrochoc pour le royaume pétrolifère c’est la chute rapide du régime baasiste en Syrie et le risque de voir y émerger un régime djihadiste qui pourrait faire les affaires des ennemis de l’Arabie Saoudite. Face à un tel voisin régional le Rafale F4 joue une fois encore le rôle de game changer. Sans compter qu’un tel avion dans son arsenal mettrait Ryad à bonne distance d’éventuelles volontés martiales d’Israël à son encontre. Pour l’Arabie Saoudite le chasseur omnirôle clodoaldien n’a que des avantages.

Et si finalement le contrat que l’on attendait pour la fin 2024 c’était celui ci ? À défaut en début 2025 il serait très bien aussi.

Affaire (donc) à suivre.

Photo © Armée de l’Air et de l’Espace

 


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

9 Responses

  1. Fichtre !
    Les délais sont courts.
    Si le contrat est signé, Dassault pourra-t-il suivre la cadence sans sacrifier les livraisons pour l’aviation française ?

  2. Salutations.
    Le problème entre la monarchie des Saouds et Israël, c’est la Palestine.
    Et si pour les Saoudiens, c’est une cause essentielle… Elle passe pour moins important pour le Prince Ben Salmane qui fouette d’autres chats: prix du pétrole, sécuriser sa place, financer ses projets d’infrastructures, et surtout réformer le pays sans se mettre les radicaux à dos, ou combatee la minorité Chiite du pays qui veut l’indépendance, ce qui couperait le royaume du pétrole.
    Reste que la pression US veut la normalisation avec Israël. Tant B Netanyahou sera au pouvoir et mènera sa politique d’écrasement, ça va se faire à petits pas.
    Et tant que l’Iran financera les milices armées de la région, le Royaume aura besoin d’aide pour se défendre : son armée étant un mélange hétérogène d’officiers locaux et de mercenaires sud américains.
    Aussi qu’un pays fournisseur majeur se tourne à nouveau vers l’hexagone pour se fournir est une excellente nouvelle.
    Il faudra consentir un rabais pour la prochaine commande Égyptienne : leurs militaire ms.sont les meilleurs VRP de Dassault.

  3. C’est aussi – et peut-être surtout – que l’Arabie Saoudite s’est faite plus ou moins éjectée du programme GCAP – Tempest, les japonais en ayant fait une condition de leur participation. Peut-être se sont-ils dit que le chemin vers la 6ème génération passait désormais par le Rafale F4 (F4.1 / F4.2 avec un rétrofit F5 par la suite ?).
    Peut-être qu’on devrait leur offrir un siège dans le SCAF ?
    En tout cas, les lignes évoluent dans un sens favorable, pour l’instant.

  4. Avec un tel contrat et des délais aussi courts, ce n’est pas un triplement de la chaine de production qu’il envisager mais bien plus. Ce constat s’applique bien évidemment aussi aux partenaires et sous-traitants du RAFALE. Si il est confirmé, cela va nécessiter une remise en cause de la planification de la production surtout si d’autres contrats sont également à venir avec en particulier, les besoins de l’Inde. Quoi qu’il en soit, cela serait une excellente nouvelle.

    1. Si vous n’aimez ni Aero Buzz, ni Air et Cosmos, ni Avions Légendaires vous ne devez pas lire grand chose de francophone sur la toile en matière d’aviation. Et pour une énième fois : je ne suis pas journaliste !!!

    2. Faut vraiment être plus que  » Nul » pour consulter un blog « creux », diffusant des articles « nuls » écrits par un journaliste qui ne peut pas connaître son job, puisque…ce n’est pas son job….!
      Merci Alain P comme « Parasite » ou « Poutiniste » pour ton commentaire à la hauteur de ton QI, c’est à dire …. »nul »,
      Arnaud, merci de virer ce « tocard » ….!
      Aéronautiquement,

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