Après plusieurs mois de travaux de remise en état, les moteurs du Philippine Mars vrombissent à nouveau après une décennie de silence. Depuis quelques semaines, le mastodonte effectue des ronds dans l’eau du lac Sproat en Colombie-Britannique au Canada. Il s’agit des derniers essais avant qu’il entreprenne sa longue migration vers l’Arizona où il est attendu au Pima Air and Space Museum.
Dès que que les autorisations nécessaires seront obtenues des autorités canadiennes et américaines responsables du transport aérien, le Philippine Mars pourra s’envoler vers les États-Unis. Première escale prévue à San-Francisco, où il sera amarré pour une nuit. Il s’envolera de nouveau vers San Diego, pour un séjour de deux ou trois jours pendant lesquels les curieux pourront le visiter. Son ultime vol l’amènera près de Phoenix en Arizona pour un dernier amerrissage, soit sur le lac Pleasant ou sur le réservoir Theodore Roosevelt. De là, partiellement démonté, il poursuivra son périple par la route jusqu’à sa nouvelle demeure à Tucson. Un hydravion géant roulant dans le désert de Sonora, un spectacle inusité !
Avant de traverser la frontière canadienne, le Philippine Mars va survoler le British Columbia Aviation Museum afin de dire adieu à son frangin. Rappelons que le 11 août dernier, le Hawaii Mars effectuait en grande pompe son ultime vol en direction de ce musée. Sous les regards de milliers d’admirateurs alignés le long du parcours, il était accompagné pour l’occasion par les Snowbirds !
Le Philippine Mars survolant le Golden Gate à San Francisco et le USS Midway Museum à San Diego, des images fantastiques en perspective ! Souhaitons bon voyage au Philippine Mars et une réception aussi chaleureuse des Américains ! Avouez que le Martin Mars a une gueule photogénique !
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2 Responses
Bonjour Marcel,
Merci pour cet article qui m’a permis d’aller voir celui sur la série des Mars que je ne connaissais pas. Je connais surtout le Grumman G73 Mallard, héros d’aluminium d’une série des années 1970.
Merci Marcel pour cet article.
Que j’aimerais que sous nos latitudes métropolitaines de français râleurs, nous ayons le même respect que nos cousins d’outre Atlantique (j’inclus ceux du sud des grands lacs)pour ces appareils…
Combien de morceaux d’Histoire sont passés, dans la plus grande indifférence, entre les mains de ferrailleurs qui ne voyaient pas, derrière ces assemblages de tôles/toiles/ matériaux composites, l’appareil unique, parfois avec une histoire spécifique, qui fût imaginé.